En marge de notre séjour à Budapest, Aurélia et moi sommes allés faire un tour à Vienne, le temps d’une journée et d’un aller-retour de quelques heures (un peu trop, vive le TGV !) entre les deux capitales. Train fort confortable en tout cas, direction la cité impériale, berceau historique des Habsbourg pendant des siècles.
Et l’héritage est là. Architectural, culturel, c’est pesant, lourd. Et propre. Il m’aura fallu marcher 6 ou 7 heures pour enfin tomber dans une rue ayant une odeur, nauséabonde certes, mais une odeur. Pour le reste, Vienne ne sent rien. Elle ne dégage rien non plus si ce n’est l’impression qu’on se balade dans un musée complètement figé, simplement parsemé à outrance de boutiques de luxe !
Je ne sais pas trop ce que je dois vous dire de plus ? Si ce n’est que les cafés viennois existent bel et bien et qu’ils sont un havre fort sympathique dans cette ville qui m’aura tout sauf séduit si l’on excepte ces endroits historiques et uniques, me rappelant les très vieilles brasseries qui parsèment Paris. Ce fut un passage bien court me direz-vous pour prendre le pouls d’une cité pluri-centenaire au passé si riche. Mais tout de même, tout est trop propre et précis ici, où est la vie, où le foisonnement, la créativité ? Surement pas dans ces façades imposantes. Ou tout du moins, « plus » dans ces façades !
Quelques belles images retirées de cette journée tout de même passée dans les rues, de point en point. Mais pas d’ambiance. Pas d’âme. Trop de luxe, trop de propre. Alors, Vienne pour un weekend ? Non, merci, on a bien fait de choisir Budapest… même si cette petite balance posée au ras du palais m’a fait sourire, joli clin d’oeil à l’obsession névrosée de Cissi pour son poids.
La question qui se pose désormais, c’est : reviendrai-je à Vienne pour apprendre à l’aimer ? Certainement pas dans l’immédiat, mais ce désamour me laisse malgré tout perplexe.