A l’occasion des 90 ans de l’épreuve, l’ACO avait organisé un vote visant à élire les légendes de l’épreuve, une par décennie… Une jolie initiative qui n’aurait eu aucun intérêt si la finalité n’avait pas été de les faire rouler sur le circuit des 24 heures du Mans et de les exposer, non seulement au musée de l’épreuve, mais aussi sur la première portion du circuit, entre le bout des stands et la passerelle Dunlop. J’ai donc avec grand plaisir (re)trouvé de grands noms de l’épreuve exposés le plus simplement du monde, à la vue de tous ceux voulant arpenter ces quelques centaines de mètres de la piste légendaire.
Ferrari, Jaguar, Porsche, Ford, Peugeot, Audi… et quelques autres dont j’ai la flemme à l’instant présent de retrouver le nom. Des splendeurs automobiles, associées à une hôtesse habillée d’époque. Une hôtesse ? Très bien. Mais pourquoi pas un hôte ? Cela aurait peut-être évité à ces courageuses de supporter seules les outrages d’une foule quelque peu avinée et sans gêne. Sexisme et féminisme, il y a encore un peu de travail pour l’ACO…
Je passe outre cet énervement qui me semble somme toute légitime car venant ternir la très bonne idée qu’est ce vote et sa mise en œuvre à l’occasion de l’épreuve pour vous sortir ci-dessous quelques images des monstres légendaires ayant arpenté et conquis cette épreuve mondialement connue.
Vous me direz, il en manque une, voire deux… A mes yeux, c’est Nissan Deltawing qui aurait du être désignée comme légende 2012 et non pas la e-tron d’Audi. Certes, cette voiture est la première hybride à avoir remporté Le Mans, très bien, mais elle ne représente pas un changement drastique de technologie, au contraire de l’ORNI triangulaire au look de batmobile. La seconde ? C’est la Mazda 787B, seule japonaise à s’être imposée dans la Sarthe, seul moteur rotatif également… mais j’aurai l’occasion de revenir dessus dans un prochain article.
Autres légendes, celles des plateaux courant quelques heures avant la course : ambiance Le Mans Classic, gros furieux derrière le volant et bruits splendides, à mille lieues des aspirateurs diesel tant à la mode (et pourtant si performants… c’est bien ça le pire !).
Enfin, c’est l’heure de voir passer les légendes sur la ligne droite des stands, après un tour du grand circuit… Instant d’émotion et ovation de la foule même si l’on est loin du rythme des plateaux du Mans Classic. Qu’importe, ce n’était pas le but, et aussi je félicite une fois de plus l’ACO pour cette excellente initiative ! Quelques corrections dans la forme et l’ensemble sera parfait.
Vivement l’année prochaine !
