Ou comment voir les larmes de Roger Federer d'une autre manière… Hier après-midi, après une discussion qui marque le premier jour du reste de ma vie, je me suis rendu au rendez-vous "secret" fixé par Orange pour la diffusion de la finale de Roland Garros, en 3D !
Le lieu : le Mk2 Bibliothèque. Les protagonistes : Stan & Dam, Rudy, Charles, Fanny, Titlap et le Dandy. Les acteurs : Roger Federer et Robin Söderling. Le cadre : le cours Philippe Chatrier de Roland Garros.
On a donc tous chaussé nos lunettes (soooo sexy) 3D, on s'est vautrés dans les sièges dantesques du Mk2 Bibli (ça change de l'UGC "Les Halles") avec un seau de pop-corn et on a profité.
Premier constat : le port de lunettes 3D atténue les contrastes… Difficile donc de voir la balle par moments, notamment quand ce cher Robin t'envoie des services à 220km/h ou quand ce grandiose Roger te fait 16 aces dans un match. Pour le reste, l'effet 3D est bien là sur les plans larges où la sensation de profondeur se voit parfaitement : le joueur découpé au premier plan, le court derrière, l'autre joueur et enfin les tribunes. Amusant aussi quand la balle tend à venir vers l'objectif de la caméra ! La 3D a décidément fait de beaux progrès depuis quelques années et c'est plaisant de la voir arriver sur des évènements sportifs, bravo Orange et France Télévisions donc !
Bon, et le match donc… ? Pas grand chose à signaler si ce n'est un Söderling brouillon, terrassé la plupart du temps par la pression de sa première grande finale, terrassé aussi par la solidité d'un Federer magistral au service et ailleurs. Ah si, il y a cet abruti fan du Barça qui a pénétré sur le court pour essayer d'enrober Roger Federer de sa banderole… Abruti, vraiment, mais on se demande surtout comment il a bien pu arriver sur le terrain, tout simplement.
BERTRAND GUAY/AFP/Getty Images
La beauté du match réside dans l'émotion de la fin. Cette dernière balle, le cri de Roger Federer et son agenouillement dans la terre battue du central, adoubé par un public debout, jaillissant comme un diable de sa boîte au moment où la balle a terminé sa course dans le filet ! Que d'émotion, palpable là aussi dans la salle avec mon voisin qui écrase une larme tandis que je laissais couler les miennes. Un bel instant de sport… vivement l'année prochaine !