J’ai dû faire un choix, que je ne peux regretter, mais auquel je pense avec amertume. J’ai laissé mon instrument, mon pseudo-talent et surtout mon bout d’âme au placard pour me consacrer à mon autre vie.
Ce temps est révolu, que ce soit tenu pour dit, car aujourd’hui je l’ai touché, caressé, effleuré, repris en main, j’ai soufflé quelques notes, certes un peu timides au début, mais le revoilà. J’ai été contactée à plusieurs reprises par des orchestres et autres ensembles musicaux nécessiteux d’un basson, et jusqu’alors je me suis cherché des excuses. Maintenant, je vais m’entraîner durement pour récupérer mon savoir faire au plus vite et intégrer l’orchestre … qui me donne une chance de redorer mon basson.
J’espère pouvoir vous conter bientôt quelques aventures musicales, qui sait !