Avant-première vendredi dernier pour le premier film de Julien Rambaldi : les Meilleurs Amis du monde, avec un joli casting : Marc Lavoine, Pierre-François Martin-Laval (j’adooore ce mec), Léa Drucker et Pascale Arbillot. Le synopsis est tout simple : un couple un peu « roots – losers » (Pef et Léa Drucker) et leur fils rendent visite dans le sud à leurs « meilleurs » amis à qui tout semble réussir dans la vente de cuvettes de chiottes… Problème, sur la route, à cause d’une petite erreur de rappel automatique, ils découvrent que leurs amis les méprisent quelque peu, listent leurs défauts sans aucune pitié et surtout ne leur disent jamais vraiment ce qu’ils pensent. Bref, pas vraiment la définition de l’amitié.
Voilà pour le ressort comique du film qui va ensuite enchaîner les gags, les coups de pute, les manoeuvres assassines pour révéler les défauts des uns et des autres, le couple trahi cherchant à se venger de l’humiliation qu’ils ont subie et c’est ma foi plutôt bien réussi. Le film se voit avec un certain plaisir, on rit parfois, on a une petite larme à l’oeil mais il manque en revanche quelque chose pour en faire une comédie « réussie ». Le réalisateur cherche trop l’équilibre dans son film : d’un côté beaucoup de classicisme, de l’autre une petite dose de folie mais jamais de bascule franche d’un côté ou de l’autre, j’aurais préféré que la folie et le potache soient un poil plus présents car quand ils apparaissaient, j’étais plutôt dans mon élément : le lama, la scène de chasse, le PAIC Citron, etc.
Bilan : un joli film qui se regarde et qui permet au passage de s’interroger sur l’amitié, les formes bien complexes qu’elle peut prendre parfois et surtout la nécessité de ne jamais rien « cacher » à ses amis, de toujours leur dire les choses telles qu’elles sont, voilà pour le côté moralisateur.
Sur ce, je cours retrouver le lama.