Découverte de la PS Vita – entre raison et folle envie

La PS Vita, tout le monde l’attendait avec une énorme impatience depuis son annonce et je faisais partie du nombre. Soyons clairs, je n’ai pas eu de console portable depuis la Game Gear et ma Nintendo DS a vite été remisée au placard après quelques semaines de jeu. Je n’en avais tout simplement pas l’usage. C’est d’ailleurs cela qui m’a retenu d’acheter la PSP à l’époque mais l’envie d’une portable me démange avec cette PS Vita qui, en plus d’être une console portable, est un très bel objet pour technoplouc, courant de la religion des technophiles dont je me revendique.

La soirée de lancement organisée une vingtaine de jours avant l’arrivée de la bestiole en France m’a permis de me faire un premier avis sur la bête et depuis ce soir là, j’oscille entre cœur et raison, entre achat compulsif et économies à tout prix. Un zeste de frustration aussi de n’avoir pas su reconnaître suffisamment d’objets dans la darkroom (oui oui) du sous-sol du loft. Enfin, si, je les ai reconnus… mais va mettre un nom dessus toi !

Je ne vais pas vous faire un test complet de la PS Vita, je ne saurais le faire et le JDG s’y est collé et a très bien fait les choses, je vous invite à aller les lire d’ailleurs pour vous faire un avis un peu plus construit que ce simple ressenti post rapide prise en main.  La PS Vita, c’est un énorme concentré de technologie servi par un splendide écran 5″ tactile (réactif) doté d’une résolution à carboniser la rétine. J’avoue avoir été un peu perdu au démarrage car l’OS a bien changé par rapport à la PSP ou à la PS3 mais on trouve au final instinctivement ses marques et surtout on repère où se situent les différents panneaux / options / jeux / etc. Du côté de l’ergonomie, on est sur une bonne taille pour mes deux grandes pattes et je n’ai pas souffert comme cela a pu m’arriver avec (toutes) les autres consoles portables. Les boutons tombent sous la main, on est dans l’écosystème PlayStation, je me suis senti chez moi, tout va bien. Je n’ai en revanche pas essayé le pad tactile du dos de la console, ce sera pour quand les éditeurs sortiront des jeux qui l’utilisent vraiment.

Du côté des jeux, j’en aurai testé deux, les deux qui me font en fait le plus envie sur cette console (avec Uncharted tout de même) : WipEout 2048 et Gravity Rush. WipEout et moi, c’est une longue histoire d’amour, aussi attendais-je avec force sautillements cette nouvelle mouture du jeu. J’avoue ne pas avoir été déçu. Ce jeu est un motif d’achat à lui seul en ce qui me concerne. Graphismes splendides, belle sensation de vitesse, pilotage précis… c’est un régal pour le nostalgique de WipEout. D’ailleurs, il faudrait que je m’en refasse une petite session sur la PS3 là. Une petite vidéo vaut mieux que de longs discours.

Du côté de Gravity Rush, on tombe sur un OVNI assez difficile à prendre en main mais terriblement jouissif une fois le principe de jeu appréhendé. L’univers semble très agréable. Le genre de jeux que j’attends sur cette console au même titre que toutes les créations que l’on a pu voir apparaître sur le PSN.

Il y a aussi Uncharted Golden Abyss et Escape Plan… deux autres jeux que je voudrais avoir avec la console dès son lancement. Si je l’achète. Car si j’ai enchaîné les coups au cœur et les yeux ronds pendant toute cette soirée en me disant « je la veux », la raison revient peu à peu. Jusqu’à ce midi, quand j’ai rejoué à WipEout sur la PS Vita en démo à la FNAC. Alors, craquera, craquera pas ? La question n’est même pas de savoir si c’est une bonne console ou non car la réponse est oui. La question, c’est en ai-je vraiment l’usage et ne va-t-elle pas finir dans un coin de l’appartement à servir de presse papiers ? La réponse après la pub.

Tu la sens ma grosse hésitation, là ?