Parlons maintenant de ce qui est facilement accessible à quelques dizaines de minutes de Sydney… La première balade, je l’ai faite en ferry, il paraît que c’est une hérésie de venir à Sydney sans utiliser le remarquable système de ferries ! Aussitôt dit, aussitôt lâché à Circular Quay, le terminus principal des ferries de la baie. Je ne trouve plus de ferry pour aller à Watsons Bay, alors je me contenterai de Rose Bay ! La balade au travers de la baie est un régal, le vent souffle sans cesse pour peu qu’on reste sur le pont du ferry mais il me semble tout à fait fou de rester à l’intérieur. On découvre alors un nouvel aspect de la ville et de ses alentours : tout se passe ici, sur les ferrys, véritable métro de la région.
J’arrive à Rose Bay après un petit quart d’heure de navigation. La difficulté consiste alors à trouver le bon bus, celui qui va m’emmener jusqu’à Watsons Bay car il y a une trotte et je me sens mal de le faire à pied, surtout si je veux avoir le temps de me balader sur place puis de revenir pour attraper le dernier ferry ! Car oui, les ferries finissent bien par s’arrêter à un moment. Hors de question donc de me retrouver planté à Rose Bay. Jusqu’ici tout va bien, je finis par me retrouver à Watsons Bay avec le centre de Sydney au loin. Fan.
Je remonte quelques marches pour faire face à l’océan. Bienvenue à the Gap. Claquage rétinien à prévoir.
Retour de balade avec le dernier ferry (ouais !) : il fait presque nuit, ça souffle comme pas permis… mais que c’est beau !
Le lendemain, après un retour sur le Harbour Bridge, je reviens dans ce coin de la baie pour découvrir un nouveau point de vue sur la baie. Il s’agit du Nielsen Park, de ses lézards à langue bleue, ses kookaburras qui rigolent en liberté, sa vue imprenable.
Fin de ce séjour à Sydney, il est temps d’aller voir les plages. Nan parce que bon… Alors direction Bondi (trop grande, trop peuplée) puis Tamarama et enfin Bronte Beach, nettement plus à mon goût ! Des petits coins de paradis, une eau tumultueuse, des lumières magnifiques, plein de surfeurs qui dorent sur les rocs… On se verrait bien là tous les weekends !
Dernière escale enfin, La Perouse et la Frenchmans Bay. Beh oui, l’Australie aurait pu être française… ça laisse rêveur !
Dernières minutes, dernier trajet jusqu’à l’aéroport et la conscience soudain brûlante des coups de soleil. Après trois semaines passées en Nouvelle-Calédonie, j’ai quand même réussi à choper un coup de soleil en une journée ensoleillée à Sydney ! Magique.
Magique, comme ce voyage. J’ai hâte de repartir. Décembre 2012 me semble loin… et ça me semble pourtant comme le timing le plus parfait qui soit. Je vais essayer de m’y tenir.