Test de Mobizen – l’autopartage en Classe A

Il y a fort longtemps, BRM nous a proposé de tester un nouveau service en plein développement dans Paris : l’autopartage. C’est sur ce créneau très porteur du futur marché automobile urbain que Mobizen se place en proposant « la voiture à la carte », rien que ça ! On a mis le temps, mais on a finalement eu l’occasion de tester le système … voici le bilan !
Déjà complètement convaincu par le concept du vélopartage via Vélib’, j’étais dans un état d’esprit plutôt positif concernant Mobizen, je ne demandais qu’à tester le service proposé que je vous résume ainsi :
  • location de Mercedes Classe A un peu partout dans Paris,
  • 9 € de l’heure, tout compris : essence, assurance, assistance, location … et un prix qui s’adapte à la minute,
  • 200 km inclus par location,
  • places de parking réservées et « fixes »,
  • 24/24, 7/7.
A noter, les conditions d’inscription sont assez « strictes », mais finalement pas plus que celles d’un loueur normal : pas de sinistre corporel responsable depuis 5 ans, pas de sinistre matériel responsable depuis 3 ans, pas d’infractions majeures dignes d’un tribunal … j’ai envie de dire « logique » !
Sinon, soyons honnêtes, ce n’est pas « cadeau » mais il ne faut pas oublier une chose : tout est compris dans ce tarif de 9 €/h … et puis il y a des voitures un peu partout dans Paris, jugez-en ci-dessous avec un screenshot d’aujourd’hui (et il y a de nouveaux spots quasiment chaque semaine).
Bon, passons maintenant à l’expérience Mobizen vécue par A. et moi-même, un dimanche de bon matin, sur le chemin d’un grand magasin où les produits ont des noms bizarres …
  • la réservation : online ! on se connecte avec ses identifiants, on choisit son spot (rue de Bretagne, à 500 m de chez nous) et on choisit son créneau horaire. Et voilà qui est fait, simple comme tout. D’ailleurs, pour plus de sécurité, nous avons révervé 5h, de 9h à 14h, soit en théorie 45€, à partager en 3 personnes (car oui, la soeur d’A. était aussi bêta-testeuse).
  • le réveil … un dimanche matin, 8h … humf … dur !
  • le sésame en main, on repère « sa » voiture et on pose le badge sur le lecteur : « bip », clignotement, rétros qui se dépoient, la voiture est prête …
  • petit tour d’horizon de la voiture : pas de dégâts, pas de problèmes à l’intérieur, le plein est ok, le petit voyant bleu indiquant que la location est en cours est allumé. Moteur !
  • extraction de la place (merci la direction assistée), on s’arrange pour bien rouler sur la barrière qui détecte alors le départ de la voiture, et on télécommande sa remontée. Voilà, la place est verrouillée et attendra notre retour.
La suite, c’est la route vers ce grand magasin, dans le confort d’une petite Mercedes : freinage sûr, moteur avec ce qu’il faut de répondant, du couple, un confort excellent à l’avant, un peu raide à l’arrière, un coffre spacieux … Autrement dit un voyage dans une ambiance sécuritaire, l’iPod d’A. branché sur le système son via le petit câble de la boîte à gants : tranquilles.
On dépose ensuite la voiture et on la verrouille le temps de faire les courses … la location est toujours en cours. Et ensuite, on revient, on abaisse la barrière et on se gare. Il est alors temps d’appuyer sur le petit bouton bleu signifiant qu’on est rentrés à bon port et de laisser la Mobizen à son prochain utilisateur. Simple et efficace, de bout en bout.
Certains noteront l’absence de GPS dans mon descriptif. C’est normal, il n’y en a pas, pour une simple raison : chez Mobizen, ils n’ont pas envie de se faire braquer leurs voitures ! Au début, j’ai tiqué et puis je me suis rendu à l’évidence : il suffit de préparer un peu son trajet ou plus simplement de connaître un peu Paris, chose tout à fait aisée pour peu qu’on y circule/travaille/flâne depuis quelques temps ! Au pire, l’iPhone peut aussi dépanner. Comment ça, vous n’avez pas d’iPhone ou de téléphone GPS ? (allez-y, fouettez-moi)
Bref, on a là un bilan satisfaisant : une note de 36€ au final, une voiture confortable et sûre, un système fiable et facile d’utilisation, des bornes un peu partout dans Paris, l’iPod qui joue notre musique, un service téléphonique sympathique (petit appel de contrôle pour être sûr que ma fin de réservation était bien prise en compte) : 100% positif !
Dîtes, les gens, on retourne quand chez Ikea ? (histoire qu’A. teste aussi son compte)