SEAT Arona x Israël – roadtrip de Tel Aviv au désert du Neguev

Roumanie. Finlande. Israël. Toujours plus loin, SEAT, décidément ! La première fois, c’était pour l’anniversaire de CUPRA, devenue marque indépendante depuis. La seconde, c’était pour 4DRIVE, le système à quatre roues motrices maison. Aujourd’hui, c’est pour un tout nouveau modèle de la marque : le SEAT Arona.

Tel Aviv. Nous atterrissons après quasiment cinq heures de vol et au moins autant d’interrogatoire avant décollage ! J’exagère à peine… Il faut avoir envie de venir en Israël et rester calme, avec El Al, la compagnie maison. On me chuchote à l’oreille que c’est beaucoup plus détendu avec AirFrance ou d’autres compagnies et que El Al est vraiment, comment dire ça poliment : différente.

Enfin bref, ce n’est pas le sujet ! Parking de l’aéroport, les SEAT Arona nous attendent. Trois versions essence, une version diesel que je vais pour ma part éviter (objectif 2018, 0 diesel dans mes essais !). Le trajet du jour, jusque Jaffa, sera court et urbain, alors je saute dans une version 1.0L essence, 115 ch et équipé de la boîte DSG.

Je m’extrais de l’aéroport sans difficulté. Le petit moulin déplace sans effort et sans grimper dans les tours la masse assez contenue du SEAT Arona. La direction me semble très assistée, avec un point milieu énorme. Mmm… Bon, pour le confort, rien à dire, les suspensions filtrent les trous et plaques d’égout sans sourciller et les reprises sont bonnes.

Les kilomètres s’enchaînent sans problème, le régulateur adaptatif faisant tranquillement son office tandis que la boîte égraine les rapports. La détection d’angles morts est bien calibrée également et utile dans la circulation assez dense et vive de Tel Aviv. Retour à la direction : je m’y suis fait, finalement. Alors oui elle est légèrement trop assistée mais c’est ce qu’on attend d’elle au vu de la version essayée.

Il y a un truc qui me chiffonne par contre : le Start&Stop. Le 1.0L a un cycle de démarrage vraiment peu agréable à l’oreille, pour ne pas dire gênant. Sa nature de toute petite cylindrée et de trois pattes se trahit à chaque fois avec un évident déséquilibre et une latence perceptible à l’accélération suivant le redémarrage. En ville, c’est gênant, la réactivité en pâtit d’un stop ou d’un feu à l’autre.

Perturbant, d’autant plus qu’une fois le moteur bien éveillé, la réponse à la pédale d’accélérateur est correcte. Bon. Je ne sais pas si c’est la boîte ou le moteur mais je suis un peu chiffon. Il va falloir que j’essaie les autres versions pour en avoir le cœur net. Ce sera pour demain car là, je suis arrivé à l’hôtel pour comprendre les ambitions de la marque vis à vis de ce nouveau SEAT Arona.

Aujourd’hui, vu d’hélicoptère et sans parler de CUPRA, SEAT, c’est trois modèles. Leon, pas toute jeune mais bien tenue à jour. Ibiza, toute neuve et déjà au top en terme de ventes. Ateca enfin, un SUV de taille moyenne qui m’avait convaincu en Finlande. Il manque dans cette gamme un petit SUV pour porter les ventes de la marque encore plus loin et c’est désormais chose faite avec le petit SEAT Arona.

Pour faire simple, SEAT vend un peu plus de 465000 véhicules par an et la répartition entre modèles est grosso modo au tiers pour chacun d’entre eux. L’objectif du SEAT Arona est simple : ajouter un quatrième tiers à ce volume, sur le marché français (24000 unités vendues, donc objectif > 30000 post Arona, avec déjà pas loin de 6000 commandes) et ailleurs. En clair : le Arona a du pain sur la planche, à commencer par la finition Xcellence, porteuse de 57% du mix.Après une bonne nuit de sommeil, je m’attaque à une autre version : la finition FR, avec son trois cylindres 1.5L essence développant 150 ch. Direction Jérusalem pour commencer ! Il a plu à torrents sur Tel Aviv pendant la nuit et les rues sont gorgées d’eau, avec quelques passages dans 15 à 20 cm d’eau. Cela ne fait pas peur à l’Arona qui s’engage ensuite sur l’autoroute en direction des hauteurs du centre du pays.Bastien et moi avons pris « possession » de la voiture. Apple CarPlay activé et bien intégré, roadtrip engagé en direction de la mer Morte, on joue un peu avec le nouvel écran de 8 » bien intégré. L’habitacle est confortable, qualitatif aussi. Joli volant, jolis sièges (bon maintien, d’ailleurs, pour cette version FR) et connectivité complète. Le SEAT Arona est tout à fait au goût du jour et des usages.

Mont des Oliviers. Jérusalem. Une petite étape photo, pour la voiture mais aussi pour les voyageurs. Impossible de ne pas être un tant soit peu ému par l’endroit, si chargé historiquement, religieusement, politiquement…

Je prends le volant au départ de Jérusalem. Direction la mer Morte, plus de 400 mètres sous le niveau de la mer ! Dans les pentes qui descendent du mont des Oliviers, je me familiarise avec cette déclinaison « FR » du SEAT Arona, ici disponible avec une boîte manuelle à 6 rapports. L’embrayage est parfaitement calibré, avec une pédale très facile à doser, grâce aussi au couple assez généreux du petit moteur.

Le Start&Stop d’hier n’est ici plus un problème. Le moteur, avec un peu plus de cylindrée et un équilibrage différent, ne sonne pas mal du tout, que ce soit au démarrage ou à l’accélération, sonnant assez métallique dans le haut des tours. Pas vraiment d’intérêt à y aller ceci dit, le gros du couple et de la puissance étant disponibles au milieu du compte-tours.

La boîte est bien étagée également mais j’ai trouvé les verrouillages un peu raides pour une version non sportive et seulement dynamique d’une petit SUV à vocation urbaine. Rien de rédhibitoire toutefois et je prends à dire vrai pas mal de plaisir au volant, alors que l’autoroute 1 descend vers la Jordanie, avec une nappe d’eau éblouissante en fond.

Voici enfin la mer Morte. Je dépasse des palmeraies magnifiques, bifurque sur la route 90 et m’engage le long de cet endroit mythique. La route sinue joliment le long de l’eau, plus ou moins haut, avec des vues magnifiques sur les montagnes jordaniennes et quelques colonies ici et là car oui, nous sommes en territoire palestinien à cet endroit.

On continue, un brin grisés. Les vues s’enchaînent, sous un franc soleil qui change franchement de la noirceur et de la pluie matinales ! Le SEAT Arona ne bronche jamais face aux différents dénivelés, demandant une fois de temps en temps, sur les plus grosses pentes, à retomber un ou deux rapports, histoire de. La vérité, c’est qu’avec 150 ch et pas mal de couple, la version FR permet d’enrouler en toute quiétude.

Les orages sont toutefois passés par là le matin et la route 90 s’avère coupée à hauteur de la réserve naturelle de Ein Gedi. Pas le choix, demi-tour, retour vers Jérusalem. C’est l’occasion de remonter sur les plateaux du centre, de -400 à +750 environ ! Confirmation : le moteur et la boîte vont bien, tout comme la stabilité de l’auto dans les courbes à bonne vitesse de cette belle remontée. Confort, dynamisme, le SEAT Arona sait faire, c’est une voiture moderne, en somme.

La suite n’était pas au roadbook : on prend la route 60, à travers la Palestine. Efrat, Hebron, autant de noms bien connus et des paysages magnifiques à la clé, faits de hauts plateaux balayés par le vent. Nombreux sourires aussi, plaque française et air de couillons obligent. Y compris au niveau du checkpoint de Har Amasa où les gardes israéliens ont quelque peu tiqué de nous voir débouler tout sourire, naïfs comme pas permis.

Au delà de la découverte, cet itinéraire imprévu nous a aussi permis de découvrir une route absolument magnifique de la région : la route 31 entre Kseifa et la mer Morte ! Passé Arad, elle sinue sans cesse, offrant des virages magnifiques avec une belle visibilité. Le terrain de jeu était idéal pour faire un peu chauffer les plaquettes et voir à quel point le SEAT Arona FR a une bonne composition.

La direction, sensiblement plus ferme, tout comme les suspensions plus verrouillées font regretter au passager l’absence de poignées au dessus de la vitre ! Il faut dire qu’aussi bien né soit-il, le SEAT Arona est un SUV et a donc un centre de gravité élevé et ça se sent dans l’habitacle. Il permet en tout cas de bien s’amuser, avec un comportement sain, un freinage rassurant à défaut d’être hargneux et des inscriptions du train avant correctes.

Ce n’est pas (encore ?) une CUPRA, bien sûr, mais il y a de quoi s’amuser avec la version FR du SEAT Arona, pour qui voudrait taquiner les cordes et jouer un peu sur des routes similaires à ce joli ruban 31 descendant de façon très photogénique vers la mer Morte. C’était le terrain de jeu idéal pour dire adieu à cette version FR, bien satisfait et convaincu, pour basculer ensuite sur une autre déclinaison.

Me voici au bord de la mer Morte, le temps d’un interlude balnéaire. Quelques hôtels ont poussé là, sur les bords de cette étendue d’eau chargée à 30% en sel. La baignade est obligatoire ! Attention toutefois, il faut avoir de quoi se rincer après, à moins d’aimer souffrir un brin. Coupures, irritations et autres brûlures de tapis sont à proscrire, tout comme l’envie soudaine de vider votre vessie ou de vous rincer l’une ou l’autre muqueuse, qu’elle soit oculaire ou… bref.

Les précautions d’usage annoncées, c’est le temps du « plouf » et c’est totalement fou ! On rentre en marchant dans un fond de sel, comme si vous aviez vidé un bon paquet de tubes de sel dans votre baignoire. Jusqu’ici, tout va bien et puis vous essayez de vous immerger… La mer Morte refuse et vous porte, vous faisant flotter sans aucun effort ! Sur le dos ou sur le ventre, l’incongruité de la chose est totale, l’expérience est unique. Si vous passez là, ne manquez pas ça, que ce soit à l’hôtel ou sur l’une des plages publiques (dotées de douches) de la région.

Il est temps de reprendre la route, qui longe la mer Morte et offre de jolies vues sur les concrétions de sel qui en émergent. Je suis cette fois-ci dans un SEAT Arona 115 ch essence mais avec la BVM. Nous sommes toujours 400 mètres sous la surface et il faut remonter en direction de Mitzpe Ramon, mais d’abord, quelques photos et l’installation à bord !

La finition Xcellence de ce SEAT Arona n’a rien à envier à la FR. Au delà des petites plaques aluminium avec le logo X sur le flanc, du toit rainuré joliment fait et de la face avant à la bonne bouille (merci le trapèze de la fausse prise d’air sous la calandre) communes à toutes les versions de l’Arona, cette version se distingue par son équipement très complet avec toit contrasté et un chargeur à induction Qi (unique sur le segment pour le coup), entre autres choses de la plateforme A0 MQB qui reprend nombre de fonctions à sa « mère » MQB utilisée par les véhicules du segment premium de taille supérieur, en plus des nouveautés introduites sur la nouvelle Polo.

C’est reparti pour un bout de route, celle-ci grimpant assez rapidement via la route 25 vers Dimona. Il ne faut pas hésiter à s’arrêter un instant sur les hauteurs du « trou » de la Mer Morte pour admirer la zone où Gomorrhe était censée se situer. Il n’en reste bien sûr rien, ni de Sodome d’ailleurs, côté jordanien. En lieu et place, une zone désertique qui a remplacé ces deux villes antiques, enfouies par ce qu’on pense être un tremblement de terre suivi d’un effondrement dans la mer Morte…

Nous faisons une nouvelle escale hors roadbook en bifurquant sur la route 206 (juste avant Mamshit) puis la 225. Direction HaMakhtesh HaGadol, le Grand Cratère, pour prendre une belle dose de paysages dans les yeux et profiter d’une magnifique route étroite et sinueuse au soleil quasiment couchant !

L’endroit est incroyable, avec ses roches colorées faisant bien ressortir les lignes du SEAT Arona. Ce cratère n’est absolument pas volcanique mais d’érosion. Ce sont donc l’eau, la glace et le vent qui l’ont sculpté, dévoilant les strates de la roche. Au milieu de tout cela, il y a donc la route 225, superbe, remontant à la toute fin vers Yeruham au gré de magnifiques lacets empruntés à bonne allure.

La boîte manuelle à 6 rapports se montre ici comme le matin parfaite, travaillant bien avec le moteur 1.0L. Ce dernier ne souffre pas trop dans les montées, ne demandant pas à être tiré dans les tours. La sonorité est moins agréable qu’avec le 1.5L mais reste tout à fait vivable et un brin rageuse. Pas mal, au final ! Il n’empêche que cette version 115 essence est plus destinée à la polyvalence, sa calibration de suspensions et de direction en témoignent, plus douces et prévenantes que la FR.

Fin de journée. Le SEAT Arona, dans ses version 150ch FR et 115ch BVM m’a convaincu de sa capacité à être vivable au quotidien, en ville, sur petites routes sinueuses et sur autoroutes à vitesse stabilisée. Si l’on excepte quelques bruits d’air au niveau des rétroviseurs, l’aéro étant sûrement un rien perturbée par le vent puissant soufflant sur Israël pendant notre séjour, il n’y pas grand chose à critiquer.

Suspension, direction, moteurs volontaires et bonne boîte mécanique un rien dure à verrouiller, c’est du tout bon, servi par un habitacle bien doté et à la qualité perçue en progression. Il ne me restait donc plus qu’à reprendre le volant de la version DSG pour me refaire un avis après la grosse déception du premier soir.

La carte de cette première journée de roadtrip SEAT Arona x Israël :

Le soleil se lève le lendemain matin sur le Makhtesh Ramon, le cratère gigantesque (10 x 40 km ou quelque chose comme ça !) de Mitzpe Ramon. Le ciel est bouché mais la vue est splendide, tout comme la balade en compagnie des bouquetins locaux, prudents à défaut d’être farouches…

Je me retrouve dans la version Xcellence du SEAT Arona, avec la DSG, comme prévu. Direction le fond du cratère pour une session offroad. J’ai désactivé le Start&Stop car de ce point de vue, rien à faire, le moteur sonne toujours aussi mal au (re)démarrage. Alors, que vaut la DSG avec ce moulin dans ces conditions ?

Ma foi, ça va beaucoup mieux ! La réactivité pédale est nettement meilleure et progressive, offrant du répondant assez rapidement et sans avoir besoin de parcourir une course délirante. Les kick-backs sont efficaces sans être des foudres de guerre – ce n’est pas ce qu’on leur demande. Les pistes du cratère déroulent leurs couleurs incroyables et le SEAT Arona se balade là-dedans sans broncher.

Après une première section de découverte, on enchaîne ensuite deux parcours bien différents, l’un très roulant et absorbé à un bon gros 60/80 km/h, l’autre plutôt cassant et bosselé, troué aussi. Dans les deux cas, le SEAT Arona montre un bon comportement. Sur le roulant et à bonne vitesse, sa motricité et ses placements n’ont pas posé de problème, tandis que sur le plus cassant, la capacité de sa suspension a fait merveille pour mes lombaires et celles de mes passagers.

Le SEAT Arona n’est bien sûr pas un franchisseur mais c’est un tout chemins éprouvé qui a su se jouer de pas mal de trous abordés sans délicatesse aucune de ma part ! En fait, il ne lui manque qu’une version 4WD pour être un vrai petit passe-partout, la traction étant forcément amenée à montrer ses limites dans certaines conditions plus éprouvantes que celles du Makhtesh Ramon.

Je quitte le cratère, il est temps malheureusement de reprendre la route vers Tel Aviv. On s’arrête rapidement sur un promontoire au milieu d’une épingle à cheveux de la remontée pour immortaliser la scène. Le voyage est terminé, pour ainsi dire. Il y aurait encore pourtant tant à découvrir en Israël, je ne peux pas partir comme ça. Un dernier arrêt, non loin du cratère : la tombe des Ben Gourion, avec vue sur le magnifique parc national de En Avedat…

 

Cette fois-ci, c’est terminé. La route traverse le nord du Neguev, les alentours verdissant peu à peu tandis que le SEAT Arona avale les kilomètres avec Bastien au volant. L’isolation à bord reste très convenable, malgré le revêtement pas fameux de l’autoroute. Il y a toujours ce vilain bruit d’air au niveau des rétroviseurs en revanche.

Il y a donc un truc à améliorer du côté de l’aéro mais finalement pas grand chose du côté de la boîte. Vous vous souvenez de mon entame d’article ? Je crois donc bien que j’ai fini par me laisser convaincre par cette boîte DSG 7 et sa douceur, rendant l’auto largement vivable au quotidien avec ce petit moteur de 115 chevaux, bon à tout faire, tant qu’on désactive le Start&Stop.

Cette version du SEAT Arona que la marque compte vendre par palettes de douze, à savoir le DSG 115 en essence, n’est ainsi pas exempte de défauts mais est un compromis de très bon niveau. Oh, il mériterait peut-être un chouïa plus de réactivité pour coller avec son style dynamique et sympathique, une réactivité d’ailleurs plus franche en boîte méca et évidemment encore plus avec la version FR de 150 chevaux ; mais pour le reste, c’est une auto complète.

Bref : le SEAT Arona a de sacrés arguments pour s’attaquer aux ténors du marché français car s’il n’est pas parfait, les autres ne le sont pas non plus. Il a en revanche pour lui un look plus dynamique et un équipement légèrement au dessus du lot à iso-tarif, de quoi faire pencher la balance du côté ibérique pour un certain nombre d’acheteurs.

D’ailleurs, en parlant prix : le SEAT Arona entame à un peu de plus 16k€ et son prix moyen s’établit à 21.8k€, typé haut de gamme mais représentant l’immense majorité du mix ; avec aussi 68 combinaisons de toit/couleur/finition possibles (mais pourquoi diantre en font-ils autant… ?) et surtout un coffre de 400L qui peut faire la différence.

Pour moi c’est donc plutôt simple, c’est soit Citroën C3 Aircross, soit SEAT Arona, avec deux positionnements bien différents. Le Peugeot 2008 et le Renault Captur, aussi sérieux et réussis soient-ils sur certains points, sont… chiants et moches. Un petit SUV urbain, ça doit être soit dynamique, soit avec une bouille, un caractère. Le SEAT Arona et le petit nouveau des chevrons ont ces caractéristiques. A vous de choisir celle qui vous plaît le plus.

La carte de cette seconde journée de roadtrip SEAT Arona x Israël :

Où dormir à Tel Aviv / Jaffa et dans le désert du Neguev ?

SEAT nous a logés dans deux très beaux hôtels, le premier à deux pas de la vieille ville de Jaffa et le second au bord du cratère de Makhtesh Ramon, à Mitzpe Ramon.

Le premier se nomme The Setai Tel Aviv et se situe à la frontière entre la vieille ville de Jaffa, à deux doigts de la tour de l’horloge, avec d’un côté donc la cité et de l’autre la skyline de Tel Aviv. L’endroit a été aménagé dans ce qui était un ancien fort ottoman, puis une prison et enfin un poste de police. Vieux murs, vieilles pierres, aménagement magnifique et respectueux de l’histoire de l’endroit, avec une piscine offrant des vues superbes, à ne pas manquer (je l’ai manquée).

Le second hôtel se nomme le Beresheet Hotel et se trouve sur la falaise du gigantesque cratère d’érosion de Makhtesh Ramon. Belles villas intégrées dans le décor, piscines personnelles dans certaines, grande piscine à débordement avec vue sur le cratère mais aussi un excellent restaurant (vraiment), bar, piscine, spa. La totale… C’est cher, assurément, mais l’expérience est assez folle.