Trophée Andros – Découverte de l’épreuve de l’Alpe d’Huez et des Silhouette

Il y a quelques semaines, plus précisément juste avant la trêve des confiseurs et après un premier weekend à l’Alpe d’Huez, j’ai eu l’occasion de retourner dans la station pour vivre une épreuve du Trophée Andros de l’intérieur. Le Trophée, cela fait bien vingt ans que j’en entends parler avec autant d‘images et de commentaires admiratifs de ma part face à la maîtrise de ces pilotes sur la glace. Les voitures se baladent, se déhanchent, à quelques centimètres les unes des autres, cela me bluffera toujours autant.

L’Alpe d’Huez était la troisième épreuve de cette saison 2011-2012 et les deux premiers weekends de janvier ont vu la reprise des hostilités à Isola et dans le Vercors avant le rush final de Saint-Dié des Vosges et de Clermont – Super Besse. Le vendredi avaient lieu les qualifications et les premières courses avant une seconde session le samedi, celle que nous avons vécue avec Guillaume.

Arrivés à l’Alpe d’Huez, nous nous sommes rendus au circuit pour un rapide briefing avec celui qui a créé le Trophée Andros, Max Mamers. Sacré personnage ! Franc parler, franc tout court, accueil tranquille et convivial, ce seront d’ailleurs ces valeurs qui représentent le mieux la journée vécue avec lui, les pilotes et les membres de l’organisation : Andros est une institution conviviale même si elle est le théâtre d’une compétition acharnée !

Avant d’aborder dans un prochain article la partie électrique, je digresse un peu sur la partie thermique du Trophée Andros, les fameuses « Silhouette » développant quelques 340 chevaux, conçues expressément pour cette compétition, 4 roues motrices et directrices, affutées et pilotées par des pilotes de renom comme Alain Prost, Alain Panis, Franck Lagorce, Jacques Villeneuve ou Jean-Philippe Dayraut. Dacia et Skoda sont là, Mini et Ford aussi et la compétition est sanglante ! Cela se voit pendant les essais !

En course, c’est du même acabit sauf qu’ils sont tous ensemble sur la piste et que parfois les accrochages et explications entre pilotes peuvent être un poil secs ! Ce fut d’ailleurs l’occasion d’assister à quelques explications plutôt étonnantes dont une en toute fin de la finale remportée par Franck Lagorce alors que le weekend a quant à lui été remporté par Alain Prost.

Conclusion, le Trophée Andros côté Silhouette est un sacré spectacle et une épreuve de pilotage très spécifique mais aussi difficile, un véritable challenge doublé d’une ambiance conviviale, je comprends désormais bien mieux pourquoi de nombreux pilotes y viennent et n’en repartent jamais. De mon côté, je serais bien ennuyé avec une telle voiture entre les mains même si les sensations doivent être fabuleuses…

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