Vendredi dernier, j’étais convié par Jaguar dans une galerie de la place des Vosges… afin d’y découvrir le nouveau modèle XJ, véhicule phare de la marque, une vitrine prestigieuse et performante en sus des déjà existantes XF et XK, deux voitures déjà fort agréables !
Ambiance décontractée autour du vaisseau amiral qui trône au centre de la galerie, regards concentrés sur les lignes de force de la carosserie et une calandre qui attire tous les regards, quelques verres circulent tandis que certains montent rapidement dans la voiture pour en éprouver le confort. Bien sûr, je fais de même… et pas de doute, on est dans une Jaguar. Quand bien même la marque a connu quelques années sombres, elle n’a jamais perdu son âme, son style, son ADN finalement bien que les repreneurs actuels soient tout à fait loin de la culture automobile européenne. Une belle preuve de la force de l’identité Jaguar qui perdure depuis de longues années.
Posé dans la voiture, on savoure chaque pièce de bois, chaque couture du cuir épais qui couvre le tableau de bord, on écarquille les yeux devant cet écran LCD qui fait office de compte tours, tachymètre et autres informations sur la voiture… Le contraste est saisissant. D’un côté, l’ambiance luxueuse, feutrée et classieuse d’une Jaguar et d’un autre côté, un équipement digne d’un avion de chasse avec notamment ce tableau de contrôle proprement hallucinant. L’ensemble respire la finition à l’anglaise même si quelques boutons en plastique un peu plus « brut » viennent parfois s’immiscer dans l’habitacle mais je sais être assez « regardant » à ce niveau là (ou chiant, c’est selon). En tout cas, rien à voir avec l’époque Ford où les commodos les plus laids s’intégraient parfois dans des voitures prestigieuses comme les Aston Martin. Ici, l’ensemble est beau et cohérent… Splendide, une voiture pour voyager. Un road-trip en Jaguar XJ jusqu’aux usines historiques ?
De retour dehors, je discute avec le responsable Jaguar France et son épouse. Une discussion saine, informelle et surtout décontactée. On est terriblement loin de l’image de certaines marques de luxe où la morgue prédomine, ici on sait que l’on vend du luxe mais on ne perd pas de vue l’aventure humaine et le simple plaisir de conduire, de connaitre ses clients et leurs petites histoires. Quelques indiscrétions filtrent au travers de la conversation, on parle du renouveau de Jaguar à la fin des années 90, de sa chute dans les années 2000 dans le face à face d’une violence rare avec les « généralistes » allemands et de la nouvelle politique de la marque : se recentrer sur son coeur de métier : le luxe, l’élégance, l’image glorieuse, le passé sportif, un art de vivre à l’anglaise en somme. On adhère volontiers…
Une jolie expérience en somme, une belle soirée à discuter et à parler de Jaguar, j’aimerais reproduire l’expérience plus souvent… Ces dernières semaines ont été régulièrement placées sous le signe de l’automobile, un signe ? Retourner à mes premiers amours… Peut être.