Malaisie – Batu Caves et Shah Alam

Une dernière journée à Kuala Lumpur, une journée pour parcourir une ligne de « RER » d’un bout à l’autre : le matin à Shah Alam, l’après-midi à Batu Caves. Shah Alam est la mosquée située dans la ville éponyme, devenue la capitale de l’état du Selangor en lieu et place de KL ! En contrepartie de cette perte économique majeure, l’édification de Shah Alam a commencé : nouveau quartier d’affaires, énormes quartiers résidentiels et pour couronner le tout la seconde plus grande mosquée du sud-est asiatique avec ses minarets gigantesques, les plus hauts du monde je crois, le tout pouvant accueillir sur deux étages pas moins de 25000 personnes. Démesurée, cette moquée Sultan Salahuddin Abdul Aziz.

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Il fait une chaleur de four quand on s’en approche, sur la grande place circulaire, les minarets et le dôme nous écrasent de leur présence et l’endroit semble désert. L’heure de la prière est terminée, aussi sommes-nous autorisés à visiter le lieu en compagnie d’un guide, professeur de sciences. Croyant et scientifique, la discussion fut bien évidemment passionnante, oscillant entre prosélytisme léger et franchise scientifique. Plaisant. J’aime cette approche de l’Islam, on est tellement loin du salafisme ici…

Autre confession, autre lieu. Après un long trajet de retour, on traverse KL et on se retrouve au pied d’un gigantesque roc planté au milieu de la banlieue de la capitale… Batu Caves. Il paraît qu’il faut venir ici au moment des processions, le temple étant alors noir de monde. Foule nettement plus modérée cette fois-ci, voire inexistante. A vrai dire, tant mieux. Vous comprendrez plus bas.

Ce sont bien des grottes parsemées de temples que l’on vient visiter mais ces temples ne sont pas situés au niveau du sol… C’est parti pour une saine grimpette avec un gros 33°c et un taux d’humidité sûrement pas bien loin des 90%. Bouteille d’eau bienvenue, cela va de soi.

Arrivés en haut, on prend le temps d’observer le chemin parcouru et les quelques personnes dépassées durant la montée. L’entrée des grottes est marquée de portiques ornés de divinités. Plus encore qu’ailleurs, on a l’impression de pénétrer dans un endroit religieux, naturel toutefois et non pas fait de la main de l’Homme.

Enfin, on découvre le gigantisme des grottes. Imaginez cet endroit noir de monde, repensez aux escaliers… Comprenez alors que je ne souhaiterais pas me trouver là au moment d’une procession même si j’adorerais assurément l’ambiance ! Moins la perspective d’un mouvement de foule.

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Descente. Un verre en bas, au milieu de la multitude de pigeons qui se masse au pied des escaliers. On reprend tranquillement le chemin du RER alors que la morsure du soleil ne semble pas s’atténuer. Il y en a que ça ne dérange pas, trop occupés qu’ils sont à piller les poubelles…

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