La plage en Italie …

… ou comment je me suis sentie anorexique pendant 15 jours.
La plage italienne regorge d’énergumènes tous plus étranges les uns que les autres. Prises pour conformité, l’italien arbore fièrement ses formes à outrance et sa pilosité sauvage. Les (grasses) grâces se prélassent au soleil telles des baleines échouées se faisant concurrence pour savoir qui sera la plus (brûlée) bronzée. Trop occupées à se huiler le corps, l’épilation passe à la trappe jusqu’à devenir interdite passés les 35 ans.
L’italien, tel un orang-outan, exhibe sa moquette premier prix trouvée chez Mondial Moquette et ne l’entretien jamais de peur de passer pour une coquette. Souvent absent, lorsqu’on l’aperçoit enfin, c’est à l’ombre du parasol qu’il siège sur son trône de plastique.
Après une longue étude sur place, nous avons pu remarquer que l’italienne est soit grasse dès le début de sa petite enfance, soit, lorsqu’elle est maigre elle le reste jusqu’à ses 16-17 ans pour, ensuite, emprunter le chemin de ses aïeules où les 2 bourrelets minimum au ventre sont obligatoires.
Certains enfants précoces (garçons comme filles) pouvaient être fières de leurs bourrelets qu’ils ne cessaient d’entretenir à force de pizza à 9h du mat’ et de biscuits et glaces à longueur de temps.
Le gras semblant monnaie courante, nous passions pour des anorexiques blancs comme des « mozzarelle ».