Test : le Leyio arrive et il va changer nos usages (enfin j’espère)

Il y a quelques temps, je vous faisais part de mon enthousiasme à la réception d'un communiqué de presse présentant le Leyio , le tout premier Personal Sharing Devide (aka PSD) au monde, français de surcroît (ça fait toujours plaisir, quoiqu'on en dise !). Mercredi soir, j'ai eu l'occasion de le tester en version bêta en compagnie de quelques blogueurs et surtout de l'équipe responsable de sa création.
L'occasion donc de tester ces premières versions et d'échanger avec l'équipe sur nos impressions, nos questionnements et nos suggestions : rencontre informelle, entre le test et le brainstorming ! 
 
{flickr4j_photo id=’3388755927′ size=’3′}
 
Nous avons donc eu droit à une rapide présentation de l'entreprise puis une démonstration de l'objet à proprement parler … Rapide, concis, efficace, beaucoup de motivation et d'enthousiasme, voilà ce qui ressort de l'équipe Leyio, fière de son bébé et en même temps inquiète car tout à fait consciente de la difficulté de créer un nouveau besoin, un nouveau segment de marché.
 
{flickr4j_photo id=’3389548278′ size=’2′} {flickr4j_photo id=’3389561242′ size=’2′}
 
Après cette introduction, nous avons examiné la bête, navigué dedans, échangé des données, testé les différentes possibilités de l'appareil. J'attends bien sûr de pouvoir le tester sur une plus longue durée mais voici déjà mes premières impressions.
 
{flickr4j_photo id=’3389556712′ size=’2′}
  • Niveau design, d'après les premières photos, j'avais un peu peur qu'il soit trop gros, trop épais. Il n'en est en fait rien : il tient bien en main justement grâce à cette épaisseur qui lui permet de se loger parfaitement au creux de la main. Libre après à nous de l'utiliser d'une main, du bout des doigts, ou avec les deux mains. Niveau ergonomie, c'est donc très correct. Tout de même, je me dis qu'il y a peut être encore un peu de travail sur l'aspect extérieur, le plastique blanc pouvant paraître "cheap" à certains, à voir …
  • Question solidité, on n'a justement pas peur de le poser un peu brutalement sur la table ! Le Leyio donne confiance quant à sa solidité, c'est rassurant.
Maintenant, comment ça marche ?
 
{flickr4j_photo id=’3388738881′ size=’2′}
  • On allume la machine d'un clic, on entre ensuite son empreinte digitale pour déverouiller la machine. Si le scan ne marche pas au bout de 5 fois, c'est un code PIN qu'on vous demande. Autrement dit : si l'on n'est pas le propriétaire du Leyio et qu'on veut le démarrer : c'est mort. Direction poubelle, l'objet est mort. 
  • Ensuite, la navigation se fait grâce au capteur d'empreintes. On switche de catégorie à catégorie : musiques, vidéos, fichiers, carnet d'adresse, liens web, avatars, etc. Pour rentrer dans un menu, un "clic" sur le capteur et on accède à l'arborescence. C'est simple, assez réactif même s'il faut s'y reprendre parfois à plusieurs fois, et efficace.
  • Reste maintenant à partager ces données, 16 Go au total. Plusieurs choix possibles :
    • soit on connecte deux Leyio et on utilise alors la technologie UWB pour le transfert. Un petit mouvement du poignet et les données partent : 10 Mo/sec. Terriblement rapide pour une technologie wireless, tout le monde a été bluffé par la vitesse de transfert !
    • soit on copie les données vers une clé USB branchée au Leyio …
    • soit on copie les données vers la clé USB intégrée (2Go supplémentaires) que l'on peut ensuite raccorder à un autre device,
    • soit on branche directement le Leyio à un ordinateur (Mac ou PC) et on accède ainsi aux données. Pas besoin de logiciel, le Leyio est reconnu comme un disque dur et on fait du drag & drop basique pour transférer les données.
Vous le voyez, c'est simple d'utilisation ! L'idéal est bien sûr d'échanger des données avec un autre Leyio en UWB, mais on peut malgré tout communiquer avec d'autres personnes via clé USB, ordinateur, etc. Autrement dit, le Leyio est un disque dur externe intéractif, ce n'est pas un objet mort, statique, que l'on trimbale d'un point A à un point B.
 
Parlons maintenant de la synchronisation avec son ordinateur personnel … On peut installer un petit agent intelligent qui va se coupler à votre navigateur web. On drag & drop alors les différents éléments qui nous plaisent pendant la navigation (images, url, etc.) vers la droite de l'écran et ils sont automatiquement ajoutés au Leyio lors de sa prochaine connexion à l'ordinateur. Autrement dit, vous êtes au boulot, vous surfez et repérez des trucs intéressants, ils sont transférés automatiquement au Leyio et vous accompagnent partout.
 
La configuration du profil du Leyio se fait via une interface web. On peut alors le renommer, y rajouter ses différents "avatars" : Facebook, Flickr, Twitter, MSN, Yahoo, GTalk, etc. Près de 50 "grands" sites devraient être accessibles et surement bien plus encore au fur et à mesure du développement.
 
{flickr4j_photo id=’3388751447′ size=’2′}
 
En parlant de développement, Leyio envisage de fournir un SDK afin que chacun puisse développer ses applications et les intégrer à la base de données Leyio : le produit se veut évolutif et dynamique, encore un bon point.
 
Je pense avoir fait le tour du propriétaire … En bons chiants que nous sommes, nous avons bien sûr trouvé pas mal d'améliorations possibles, comme la connexion à plusieurs Leyio pour un partage multiple des données, l'ajout d'un slot MicroSD à la place de la clé USB intégrée afin d'avoir une meilleure interopérabilité avec les portables, la possibilité d'enregistrer certains Leyio comme "amis" afin d'avoir un apairage automatique, l'ajout d'une fonction lecteur MP3 qui rendrait le produit encore plus séduisant … autant de points notés par l'équipe Leyio, contente d'avoir des retours, des idées, des avis sur le produit qu'ils ont créé en moins de deux ans.
 
{flickr4j_photo id=’3389575830′ size=’2′} {flickr4j_photo id=’3388768347′ size=’2′}
 
En conclusion à ce premier contact, je dois dire que mes premières impressions se sont confirmées. Ce produit est novateur, presque trop en fait … mais il fait le pari de révolutionner notre usage du partage de données en se positionnant comme un objet hybride combinant certains avantages de la clé USB, du disque dur externe, du PDA, du lecteur multimédia, etc.
Reste maintenant à convaincre la majorité des utilisateurs-cible de son indispensabilité et de les faire payer 179 euro pour cette petite bestiole. En ce qui me concerne, je l'attends avec impatience pour remiser au placard mes clé USB et trimbaler avec moi l'ensemble de mes informations persos et pro.