Test – Dyson DC22 vs DC26 et le baby DC35

Cela fait plusieurs années que je suis équipé d’un Dyson DC22. Dyson, c’est une marque qui m’avait toujours fait quelque peu fantasmer quand je n’avais pas les moyens d’en acheter et ça a été un réel plaisir d’abandonner mon vieil aspirateur à sac d’étudiant pour le DC22 qui est mien depuis. La bête ne m’a jamais déçu, loin de là, pourtant j’en ai pris bien peu de soin : aspiration d’un kilo de sucre renversé, quasiment la même avec la farine (fut un temps, je cuisinais…) et plus récemment aspiration en « live » de plâtre poncé ! Un de mes murs a en effet eu le droit à un traitement de choc et c’est le DC22 qui a eu la charge de se coller à la sortie de la ponceuse pour aspirer un maximum de poussière.

C’est d’ailleurs à ce moment là que j’ai pris conscience de ses limites : un Dyson n’est pas un aspirateur de chantier… et bon, ça tombe bien puisque ce n’est pas vraiment la cible. Quoiqu’il en soit, depuis quelques années (mai 2008 plus exactement), il ne m’a pas trahi. Pas une panne, pas un sac utilisé, quelques filtres tapotés « histoire de », un grand nettoyage à l’eau chaude après l’aventure du plâtre, même la brosse tient le choc… L’investissement est à mes yeux largement rentabilité tant je suis tranquille avec cet aspirateur.

Il n’empêche que je surveille les sorties Dyson avec beaucoup d’attention, chacune d’entre elles étant en général une occasion de prendre un gros coup d’excitation ingénieur-technique-gniiii. Il y a eu les ventilateurs sans pales (et le Hot aussi dont je vous reparlerai bientôt), le DC37 Ball et puis les deux produits que j’ai eu en tests pendant quelques temps (mois…) : un DC26 et un DC35.

Le but de l’essai du DC26, c’était de voir qu’il était suffisamment dimensionné pour un appartement comme le mien, à savoir un 45 mètres carrés composé de parquet, de lino crado et de carrelage et de voir si potentiellement je pouvais remplacer le DC22 le jour de son éventuel décès. Un comparatif donc. La photo ci-dessus est je l’espère parlante : le DC26 est vraiment petit, on le porte à quelques doigts (5,2 kg au compteur) et il se manœuvre avec beaucoup de facilité et surtout offre des performances au moins égales du DC22 ! Je me suis amusé à aspirer quelques lignes de sucre, de farine, de semoule… sans aucun problème.

En clair, le DC26 a remplacé avantageusement le DC22 en terme de maniabilité et de légèreté. Pour ce qui est de la contenance du bloc cyclone, je n’ai jamais été pris à défaut par la quantité de saletés / cheveux / poils de lapin / autres par rapport au grand frère, le DC26 assure plusieurs passages d’aspirateur dans l’appartement même si je vous suggère de le vider après chaque cycle, ça ne coûte rien étant donné qu’il n’y a pas de sac. De même, côté entretien, rien à signaler puisque j’ai à peine tapoté les filtres pendant ce long prêt. On peut à la limite signaler des ouvrants un peu moins « faciles » que sur le DC22 même si l’accès aux filtres reste d’une simplicité enfantine avec de gros boutons sur lesquels appuyer ou à tourner avec un bout de couteau rond / une pièce de 1€. Le design pratique à utiliser, comme d’habitude.

J’ai toutefois quelques reproches toutefois à faire à ce DC26 et notamment pour ce qui est de la partie rangement ! De cet aspirateur extrêmement compact, j’attendais la même capacité que le DC26 à se planquer dans un coin mais il n’en est malheureusement rien. Comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessus, le tuyau ne peut pas du tout s’enrouler autour du cyclone comme sur le DC22, il faut donc laisser le tuyau vertical, la brosse imbriquée dans le corps de l’aspirateur. Encombrement vertical maximal en conséquence et aucune chance de planquer l’aspirateur dans un placard, ce qui est je trouve désastreux pour un aspirateur destiné aux petits appartements… A revoir, donc, à moins que l’on souhaite laisser son aspirateur trôner (il est beau, certes) dans un coin. Enfin, en terme d’ergonomie, je suis toujours un peu en délicatesse avec les poignées Dyson : un peu trop large sur le DC22, un peu trop fine sur le DC26, j’attends la poignée parfaite, je ne l’ai toujours pas.

Passons maintenant au DC35, l’aspirateur sans fil (vraiment sans fil puisque le lapin a sectionné le câble d’alimentation…) doté d’un bras permettant de l’utiliser tel un traîneau, le traîneau en moins. J’en avais déjà parlé mais ce DC35 est une merveille de miniaturisation de l’ensemble cyclonique, tournant à une vitesse absolument folle et générant une aspiration tout à fait convenable.

Le bruit est d’ailleurs au rendez-vous même s’il me semble tout à fait raisonnable en terme de niveau sonore, on a simplement l’impression d’avoir quelque chose qui carbure sec au creux de la main. Le poids est contenu (2,25 kg), la maniabilité parfaite avec le mini système Ball de la brosse motorisée et ses poils en fibre de carbone qui agrippent tout. Au total, une quinzaine de minutes d’autonomie (ou 6 pour peu que l’on utiliser le mode boost), ce qui s’avère amplement suffisant pour mon appartement. Alors, oui, on pourrait presque dire que le DC35 peut remplacer les DC22 et DC26. C’est presque vrai tant j’utilise ce petit bout d’aspirateur en permanence, reprenant plaisir à passer un tout petit coup d’aspirateur le soir en rentrant chez moi ! Après, l’aspiration reste un peu plus contenue que sur le DC22 mais je pense avoir désormais trouvé un équilibre entre mon traîneau et cet aspirateur à bras : le gros pour le grand ménage, le petit pour l’entretien quotidien.

Si l’on excepte l’impossibilité de bloquer la gâchette de déclenchement du moteur et un filtre pas évident à aller chercher, on peut dire que ce DC35 est une totale réussite à mes yeux, un aspirateur si performant qu’il vient taquiner ses grands frères traîneaux et enterre toute la concurrence « à bras » en terme d’aspiration.

Au final, j’aurais même tendance à dire que face à tous les aspirateurs à traîneau et à bras, le DC35 est l’aspirateur idéal pour un petit appartement parisien, tout simplement.