Antarès et New Byzance – tomes 3

Deux petites BDs de cycles que j’adore : Uchronie(s) et Antarès, troisième cycle des mondes d’Aldébaran ! Tome 3 pour chacune d’entre elles, sauf que pour Antarès, on est en plein milieu du cycle tandis qu’il se clôture pour New Byzance.

Petit rappel pour les Uchronie(s) donc : 3 cycles de 3 tomes, sortis en parallèle et clôturés par un tout dernier tome indépendant, nommé si je ne m’abuse « Réalité ». On navigue entre trois univers parallèles, New York, New Harlem et New Byzance, chacun présentant une facette d’un futur possible. Je vous invite à lire mes autres billets sur la série, ce sera plus simple pour les détails !

Enfin, toujours est-il qu’on arrive là au bout du premier cycle, les deux autres BDs de clôture devant sortir dans les deux mois à venir ! Et on commence à en voir le bout, on commence à voir les différents univers s’interconnecter, se rejoindre, se détruire mutuellement, trouver une cohérence en démêlant les différents liens et intrigues les connectant de manière plus ou moins lâche. Autrement dit on en apprend déjà beaucoup dans ce dernier tome de New Byzance et on quitte à regret son univers chatoyant et extrêmiste même si le cliffhanger me donne juste envie d’être le mois prochain dans le dernier tome de New Harlem. Confirmation donc avec ce tome que cette série de BDs est une vraie réussite, tant du point de vue du scénario que du dessin.

Pour Antarès, c’est donc différent même si l’on sent là aussi la fin d’une époque arriver ! Léo nous replonge dans l’aventure Aldébaran sans temps mort, nous faisant presque oublier dans ce tome que nos personnages sont à la recherche d’une troisième mantrisse et des mystérieux êtres humanoïdes dont l’un deux est le père d’une petite hybride, la fille de Kim !

Nos protagonistes, échoués bien loin de la force de colonisation religieuse intégriste qui ne soucie finalement guère d’eux, tentent tant bien que mal de combler l’écart entre eux et le camp de base. L’histoire se concentre donc sur eux et sur la découverte de la faune et de la flore d’Antarès et l’on voit que Léo est toujours aussi prolifique quant à la création de nouvelles formes de vie originales. Reste que la mécanique reste la même : on arrive sur une planète, pan une catastrophe, pan un groupe de survivants et zou on découvre la planète, sa faune, sa flore, ses dangers (énormes, toujours, mais bien planqués) et pour finir on se retrouver avec une mantrisse et des trucs bizarres.

Et d’ailleurs, la fin du tome nous ramène bien à la mantrisse et aux trucs bizarres même si le cliffhanger n’est pas aussi énorme qu’il a pu l’être auparavant dans les deux autres cycles puisqu’il est riche d’informations ! Sachant que les possibilités scénaristiques ne sont pas infinies, on se doute quand même plutôt bien de ce qu’il va se passer dans le tome 4… et seul le dénouement, que j’espère splendide, reste une inconnue ! Bref : j’ai hâte !