En balade en Charente-Maritime avec la Ford Focus 1.6 SCTi 182ch

Après l’avoir essayée rapidement à Madrid puis pendant les journées presse, la Ford Focus m’a accompagnée le temps d’un weekend en Charente-Maritime. J’avais déjà fait connaissance avec cette région il y a quelques mois et l’envie d’y revenir était forte ! Après les visites de Fouras, Châtellaillon, la Rochelle et l’île de Ré, cette fois-ci je me suis attelé à Marennes, le port de la Cayenne, Oléron et la partie nord de l’estuaire de la Gironde.

Première balade le soir de mon arrivée à Saint-Palais sur Mer et toujours autant d’amour pour cette petite promenade qui longe la mer et cette côte parsemée de cabanes de boucholeurs. Les couchers de soleil ici sont sublimes, on se cale sur un banc en savourant l’air doux, le parfum des embruns et les couleurs du ciel. Un régal.

Une nuit de sommeil plus tard, direction Marennes, la Cayenne et Oléron. Marennes nous accueille de loin, avec son clocher gigantesque qui domine la région et la ville. Je longe l’immense bâtisse en direction du petit port de la Cayenne. Des canaux interminables font la liaison entre la ville et l’océan, peuplés d’un nombre incalculable de bateaux à sec, marée basse oblige. Les cabanes des ostréiculteurs se multiplient au fur et à mesure que l’on s’approche de l’océan, donnant sur de gigantesques plaines trouées de bassins. Paysage un peu fantasmagorique et désert qui ne s’éveille qu’à la toute fin, à la Cayenne, où quelques restaurants font salle comble sous un soleil bienvenu et délicieusement doux.

Oléron nous accueille ensuite et force est de constater que le bâti de la côte orientée à l’ouest ne donne pas vraiment envie de rester. Immenses alignements de baraques en tout genre mais surtout sans grand charme, plages cachées par cette débauche d’usine touristique, il faut vite remonter vers le nord de l’île pour enfin apercevoir Oléron telle qu’elle aurait du rester. Un rapide arrêt à la Cotinière, une douzaine d’huîtres avalée à Saint-Denis d’Oléron, une grimpette sur le phare de Chassiron… On vogue même à cette époque au milieu de la foule ! Grrrr.

La côte est est nettement plus charmeuse… Des vignes la parsèment, de jolis petits villages aussi, un peu moins construits. Les espaces « nus » existent dans cette portion de l’île et on ne se contente donc pas de passer d’un lotissement à un autre, on traverse des espaces sans maisons ! Ô miracle. J’en profite d’ailleurs pour shooter notre carrosse du weekend.

Je reviens d’ailleurs rapidement sur mes sensations à son volant avant de vous parler de la suite du weekend. Lors de mes essais précédents, j’avais été étonné par le dynamisme de cette voiture, l’efficacité de son châssis en conduite dynamique alors même qu’elle est typée « confort » et pas du tout sportive. J’ai ma foi retrouvé l’ensemble de ces qualités sur ce long weekend plus propice à l’appropriation de la voiture. Ces qualités sont d’ailleurs bien mises en valeur par les gommes ContiSportContact 3 qui ont déjà prouvé leur valeur sur des véhicules à la définition nettement plus sportive. Le moteur se montre disponible et discret à la foi mais laisse entendre une jolie sonorité quand on appuie franchement sur la pédale d’accélérateur et que le moteur se met à monter dans les tours. Flatteur, j’ai d’ailleurs noté quelques regards étonnés lors de dépassements et pour cause : la Focus est belle mais semble assez « normale » au final, on ne l’attend pas aussi pêchue. Je reste en revanche toujours un peu perplexe quant au positionnement du levier de vitesses même s’il tombe parfaitement sous la main quand on cale son coude sur l’accoudoir central. Simple question d’habitude qui traduit aussi le côté confort de cette voiture. Ce qui m’a par contre un peu choqué cette fois-ci, c’est la commande de frein à main qui, si elle est bien placée, s’avère assez peu pratique à actionner lorsqu’on veut mettre un effort important au serrage.

Côté sécurité, la Focus est fidèle au nouvel axe de communication de Ford : la technologie. Maintien en ligne de la voiture, détection des panneaux de signalisation, régulateur de vitesse, alerte de freinage d’urgence / collision, créneau automatique (testé et validé), etc. Le freinage est quant à lui puissant voire très puissant, un vrai plaisir quand il s’agit de décélérer rapidement et fortement sans que cela se ressente trop dans l’habitacle d’ailleurs. L’agrément des pédales est aussi plutôt plaisant et les freins se montrent silencieux ! Rien à redire à ce niveau là. Bref : vous l’aurez compris, si l’on excepte une consommation un poil élevée due au 1.6 turbo (même sanction qu’avec les modèles du même genre, DS3 &cie), la Focus se révèle être un parfait équilibre entre prestations dynamiques, confort et vie à bord agréable. Une voiture réussie, indubitablement.

La suite du voyage, ça a été Oléron au soleil couchant… Boyardville, le Château d’Oléron et comme la journée précédente, ce fut un régal au niveau visuel avec ce brouillard montant sur les marais, le soleil enflammant le ciel et le viaduc au loin. La côte est d’Oléron a décidément beaucoup de charme.

Le lendemain, ultime balade avec un petit village sur l’estuaire de la Gironde : Talmont. Et c’était beau à tomber. Cette petite église sur la mer, la délicatesse des ruelles et du cimetière, les cabanes et falaises au loin, je suis assez fan de ce petit coin.

C’est quand le prochaine weekend hein ?