Vélib 1 – Vinz 0

Avant-hier soir, j'ai connu un grand moment de solitude grâce à ce merveilleux moyen de déplacement qu'est le Vélib. Ce qui est amusant, c'est que depuis sa mise en place, j'ai réussi à échapper à tous les pièges mis en place par JC Decaux et ses vélos en carton = je me suis toujours arrangé pour avoir un vélo en bon état.
 
Bon, je n'irai pas jusqu'à dire que tout était parfait, j'ai bien rencontré quelques paniers défoncés, quelques pédaliers désaxés ou encore des garde-boue cassés, mais rien de bien grave, ma routine de sélection du Vélib étant bien rôdée ! Bon j'ai déjà déraillé par contre … mais rien de grave !
 
Bref que du plaisir, comme je vous l'avais déjà dis. Ceci couplé à une certaine expérience du cyclisme a fait que je ne me suis jamais ridiculisé non plus en titubant à vélo ou pédalant de traviole (comme certains et surtout certaines …)… L'assurance à l'état brut (je me la pète, oui, tout à fait).
 
Sauf que là le Vélib a failli avoir ma peau, et ce n'est pas tout à fait ma faute ! Avant hier soir je prends donc l'un des derniers vélos de la station en face du boulot … Premier mauvais signe, la selle est retournée, signe disctinctif d'un vélo à problème ! Je le teste … Nickel pourtant.
Au bout de 30 mètres, j'ai compris le pourquoi de la selle retournée … Le pédalier était tordu, et du coup la sensation au niveau de la pédale était un tantinet étrange ! Mais ça roulait nickel et j'avais déjà fait des trajets sans souci avec un vélo un peu abîmé.
 
Arrivé sur la place de l'Opéra, j'ai finalement connu la honte, la faute de mes cuisses semble-t-il un poil trop puissantes (je me la pète encore).
Qui dit pédalier tordu dit plus d'efforts sur la chaîne … Qui dit cuisses de cycliste dit pas mal de couple à transmettre au passage du feu vert … Qui dit tout ça, dit que la chaîne a cassé, la salope.
 
Au feu vert, au milieu des bagnoles, sur la place de l'Opéra à 19h00 (autrement dit, c'était bondé)
 
Je ne vous détaillerai pas le terrible instant de solitude après le "clac" de ce foutu assemblage de maillons … mais il a bien fallu s'extraire à pied de la circulation … avec force klaxons et regards ébahis des piétons se demandant comment j'avais bien pu exploser une chaîne de cette manière !
Trop de force je vous dis, trop de force … 
 
Ne restait plus qu'à rejoindre une station avec des bornes libres pour y déposer la bête blessée, et repousser mon passage chez Crumpler au jour suivant. Foutue guigne.
 
Allez, la prochaine fois, je casse une des manivelles du pédalier !