Reprise des activités…

Quasiment un mois que je suis à l’arrêt ou presque. Plus exactement, cela fait six semaines aujourd’hui que je suis passé au bloc pour me faire poser quelques bouts de métal dans la main tout en remettant mes deux doigts à peu près dans l’axe. Il faut dire que c’était bien moche.

Je n’irai pas jusqu’à dire que désormais, c’est du passé, mais c’est tout comme puisque mercredi dernier, je suis retourné chez mes amis de la chirurgie ambulatoire de l’hôpital Saint-Antoine pour une AMO. Ablation de matériel d’ostéosynthèse. Autrement dit, mon corps n’inclut désormais plus aucun corps étranger si l’on excepte les jolis petits fils qui dépassent de la tranche de ma main droite et qui devraient me laisser une cicatrice raisonnable.

Cinq semaines avec des broches. Le temps fut long, très long. Surtout quand l’une des broches a choisi le séjour sarde pour se rappeler à mon bon souvenir en se décalant de quelques bons millimètres, restant fonctionnelle vis à vis de mes os mais beaucoup moins vis à vis de ma peau. Sachez le : une broche en titane qui appuie sur la peau, qui l’irrite de l’intérieur et qu’on cogne parfois sans faire exprès, ça fait bien mal. On peut même dire que ça pique sévère par moments. D’où mon opération avancée d’une semaine.

Dans le paragraphe précédent, j’ai réussi à caler le mot « sarde » car oui, bien qu’ici, cela ait été un no man’s land question écriture, je n’ai pas arrêté de vivre pour autant. Le weekend à Londres dont j’ai déjà parlé, une semaine de congés en Sardaigne ensuite. Les photos sont triées, il ne me reste plus qu’à synthétiser tout ça pour vous en parler et vous faire pleurer un peu de sang. Quelques balades aussi avec le Petit Trianon de Versailles et le Potager du Roi. Des lectures, un peu, lire avec la main en vrac étant finalement un poil pénible. Et puis je vous dois encore deux essais auto et un peu de pilotage sur circuit.

Sans même parler de la Nouvelle-Calédonie dont je n’ai toujours pas parlé, huit mois après. Mais je vais le faire, c’est décidé. Il faut dire que désormais, je n’ai plus aucune excuse : tous mes doigts fonctionnent et l’acte d’écriture me manque quelque peu bien que j’aie songé à tout arrêter il y a peu. Le changement de thème, les quelques modifications qui sont allées de concert m’ont permis de relancer la machine à aimer mon blog et ce que j’en fais.