Relâchement et printemps

Deux semaines sans Alice … et une absence d'énergie assez démentielle cette semaine font qu'il y a en ce moment un certain relâchement. Rien de flattulent derrière ce mot, un simple constat :
  • le boulot va bien,
  • la vie perso se porte à merveille,
  • ce blog avance comme il faut,
  • le temps commence à être de saison !
Bref, c'est bisounoursLand ou je ne m'y connais pas. Mais il y a du relâchement. Rapport au ménage dans l'appart. Oui, vous avez bien lu.
 
Le ménage, cette plaie des temps modernes, fléau de la femme d'antan, massacre des couples modernes au nom d'une certaine répartition des tâches pas toujours logique … le ménage, de très loin l'une des choses que j'aime le plus faire dans un appartement (après le cul / la cuisine(rayez la mention inutile)) … mais que je fais avec le moins d'assiduité !
 
Fut un temps où je vivais seul (loiiiiin) et où mon petit nid douillet d'étudiant n'avait rien d'un appart d'étudiant. Tout respirait le luxe, le calme et la volupté … chaque chose à sa place et une place pour chaque chose (quelque chose du genre) : on sentait clairement là l'influence de ma reine mère, pas vraiment en mal pour le coup puisque je n'ai jamais eu d'invasions de bêtes, de moutons ou autres reliquats de saleté. Un vrai petit homme au foyer, vraiment.
 
Puis, Alice est arrivée … et je me suis un peu relâché. La répartition des tâches a quelque peu basculé en sa défaveur. Pas au début, au fur et à mesure … sournoisement. C'est sournois, un homme qui aime le ménage, sachez-le, mesdames.
 
Malgré quelques rééquilibrages sporadiques, le pli était pris et j'avoue avoir le plus grand mal à reprendre mes vieilles habitudes de mec célibataire qui briquait son appartement une fois par semaine ! En ce moment, l'appartement ressemble à un souk (ordonné, mais un souk). Poussière partout, miettes sur la table (ordonnées, mais miettes), traces de doigts sur les écrans (sauf la télé bien sûr, le premier qui met le doigt dessus est mort, moi le premier), poils de Pims un peu partout là où on n'en veut pas (tssss à quoi pensez-vous ?), vaisselle sale amoncelée (ordonnée, mais sale), linge à repasser (ordonné, mais froissé) … Bref ! Un beau bordel, en somme.
 
Je ne suis pas fier de moi. Récemment, une dame m'a suggéré de prendre une femme de ménage, comme elle … Je lui ai rétorqué que j'étais pauvre. Elle ne m'a pas cru. Il faut dire que nous avions bu. Mais je digresse, pardon.
 
J'ai donc décidé, ô moi, Vinz, de faire un grand ménage de printemps ce week-end ! Il paraîtrait que le temps va être radieux, idéal pour ouvrir grand toutes les fenêtres, mettre la musique à fond et aspirer, récurer, nettoyer, essuyer, laver, lessiver, repasser !!! 
 
C'est beau ce que je dis là. Tiendrai-je parole ? (Alice me sussure que j'ai grandement intérêt … hum)