Prédictions : patchwork movie

 Vendredi soir, petite séance tardive pour voir le dernier blockbuster à la mode (non, non, pas Dragon Ball) : Prédictions, nouvelle création du magicien Proyas (raaah Dark City quoi) et du toujours pimpant Nicolas Cage (j'adore ce mec).
 
Bon, et donc, c'est quoi Prédictions ? Imaginez une inauguration d'école il y a de ça 50 ans et un challenge pour les enfants de cette première promotion : dessiner, imaginer le futur … Une petite fille va alors dessiner une série de chiffres apparamment sans queue ni tête et les placer dans la boîte qui ne sera ouverte que 50 ans plus tard.
Et qui récupère ledit papelard gribouillé ? Le fils de Nicolas Cage bien sûr ! Celui-ci est astrophysicien au MIT (pas bête, le monsieur, donc) et s'interroge un peu par hasard sur cette série de chiffres … En une nuit (c'est ce qu'on appelle une mise en place cinématographique ultra rapide ^^), il se rend alors compte qu'il s'agit d'une série de dates listant les pires catastophes des 50 dernières années et qu'il reste encore 3 dates non réalisées dans les quelques jours à venir. Je ne vous en dis pas plus, mais vous vous doutez bien qu'on va parler Apocalypse.
 
Enfin, le film est un joli prétexte pour Alex Proyas de nous montrer une fois de plus à quel point il maîtrise différents genres cinématographiques : le film qui fait peur, le film catastrophe et le film de SF ! Ce film est un patchwork de ces genres et c'est en ça qu'il est étrange, un peu chiant à cerner et … inégal.
Clairement, j'allais au cinéma pour voir un film catastrophe "basique" et Proyas m'a retourné le cerveau en y rajoutant du suspense, quelques sursauts pour toute la salle et une belle dose de SF / mysticisme ! Mélange innatendu et surtout bancal, notamment la toute fin du film, décidément trop SF/mystique pour moi ! Ah oui, je lis beaucoup de SF, mais là, le mélange est SUPER étrange, je ne peux pas vous spoiler le truc mais c'est "bizarre".
 
Bon, allez voir le film, vous me direz ce que vous pensez de ce patchwork … Moi, je vous le conseille essentiellement pour une scène complètement mémorable : le plan séquence réalisé sur le crash d'avion. Magistral, ébourrifant, dérangeant, violent, réaliste : Proyas nous scotche au siège à chaque scène catastrophe, particulièrement celle-ci, mais c'est à peu près tout ce qui ressort de ce film : il ne faut pas réfléchir, juste en prendre plein la gueule.