Philippe Katerine – chronique

J’ai reçu il y a quelques semaines le nouvel album de Philippe Katerine, annoncé comme un retour aux sources du trublion français, barré et perché, touchant et délicat aussi… Comme il sort le 27 septembre, jour de mon anniversaire, je me suis dit qu’il ne pouvait qu’être bien !

Et ma foi, c’est bel et bien le cas. Oubliés, les Robots après Tout, revoilà un Philippe Katerine qui fait ce qu’il aime et qu’il fait bien. Et ça commence avec les deux premiers titres, là pour lancer l’album et sans intérêt si ce n’est de propulser un premier morceau barré, « la reine d’Angleterre » et le « Les derniers seront toujours les premiers ». La suite, pour moi, c’est l’ode aux « Bisoux », le cinquième titre, petit bonheur et premier coup de coeur du disque.

La suite, du #6 au #10, « Liberté » et « La banane » en tête, est jouissive et égale en terme de bonheur… et se calme ensuite avec quelques morceaux qui ne m’ont pas conquis quand bien même son « Té-lé-phone » est parfaitement représentatif de notre jolie société de smartphones ! « Parisvélib' » arrive ensuite, peut-être le meilleur morceau de l’album…

« La musique » et « Vielle chaîne » arrivent après, un peu bucoliques et oniriques, plaisants… avant un « Morts-vivants » sans grand intérêt et une fin d’album un peu plus molle si l’on excepte la toute dernière diatribe, tellement puissante de vérité qu’est « Le champ de blé ».

Au final, c’est un bon album que livre Philippe Katerine, quelque chose qui se rapproche d’un retour aux sources. Moins commercial, plus barré, plus subversif aussi, très clairement Katerine donc. On aime ou on déteste, perso j’ai choisi mon camp, je savoure et d’ailleurs, on s’en remet une couche avec le clip de « la banane », en attendant celui de « Liberté » !

[youtube XuOSwppg8rc]