Monsters Vs Aliens

 Le cinéma ne nous attire pas des masses en ce moment … j'ai l'impression qu'il y a une sorte de période creuse juste en ce moment, avant la sortie des blockbusters estivaux. Bon, il y a quand même quelques super films à voir : OSS, Ponyo, Frost-Nixon, etc. et le beau temps fait aussi partie des coupables désignés à ce désinteressement de ma part.
 
Bon, je suis quand même allé voir Monsters Vs Aliens, le dernier né de Dreamworks. Une histoire de monstres et d'extraterrestres, pour ceux qui ne pigent pas l'anglais. Imaginons donc un monde dans lequel les monstres existent bel et bien et sont enfermés dans une zone top secrète (genre Area 51quoi), protégés du monde extérieur. 
Manque de bol pour ce monde, un astéroïde contenant une substance nommée quantonium atterit en plein sur une jeune épousée qui se transforme alors en monstre. Enfin, ça va, disons qu'elle mesure simplement une bonne vingtaine de mètres désormais … mais là voilà considérée comme monstrueuse et enfermée avec 4 autres drôles de bestioles : l'Insectovore (une larve de 100 mètres de haut et conne comme ses pieds), le BOB (une sorte de flan sans cerveau à l'humour désopilant), le Chaînon Manquant (aka Link … une sorte d'hybride marin/humain) et enfin un Cafard génial (anciennement un savant un peu fou qui a voulu tester deux ou trois choses sur lui-même).
 
Bref, avec ces 5 drôles de trucs (+ 1 général), il va être question de sauver le monde des enfoirés d'extraterrestres venus récupérer ce fameux quantonium. Et Dreamworks déballe une nouvelle fois son arsenal : graphismes léchés tout en gardant un vrai côté enfantin, blagues grasses, brochette de personnages complémentaires, etc. En somme : la palette d'ingrédients qui a déjà fait son succès auparavant, le tout matiné de bons sentiments et de belles leçons morales.
Voilà voilà … c'est donc un dessin animé de base, comme Dreamworks sait les faire : basique, fonctionnel, marrant, avec de très très bons moments, mais finalement pas transcendant. On ne voit pas le temps passer, mais on est bien loin de l'extase d'un Pixar. A voir si on a l'Illimité ou avec un bon tarif réduit !