Manolosanctis – édition communautaire sur un petit nuage

Vous connaissez Manolosanctis ? Moi j’ai découvert il y a quelques mois lors de leur lancement fin 2009 et j’ai aussi reçu les premiers exemplaires de leur production avec un certain plaisir puisque j’aime beaucoup l’idée de cet éditeur communautaire. Communautaire ? Oui, c’est ça, chaque auteur cherchant à se faire connaitre ou bien même déjà connu peut déposer ses planches sur le site et ainsi être lu / apprécié par les lecteurs… A partir de là, c’est parti pour la recommandation au travers d’un système de vote et bien sûr d’un métier d’éditeur dans la foulée ! A savoir que chaque auteur récupérant l’attention du public a une chance de finir édité s’il correspond aux critères éditoriaux de Manolosanctis.

L’équipe derrière cette aventure originale est composée d’anciens de Centrale Nantes, de l’ESSEC mais aussi de l’ENSAN, bref une équipe hétéroclite pas initialement formée à l’édition mais férue de nouvelles technologies, de BD et animée par un même amour de la création libre sur le web. Et voilà comment ils ont lancé la machine en moins d’un an, assurant une édition en tout juste un mois entre la validation d’un projet et sa disponibilité en version papier ! Et de bien belles éditions papier, je vous en parle bientôt pour les « revues » des BDs que j’ai reçues.

Et j’ai donc eu l’occasion de rencontrer l’équipe et notamment le patron, Arnaud Bauer, au festi-BD d’Angoulême. L’occasion de parler du succès de l’éditeur jusqu’à présent, de la future levée de fonds à venir, de l’application iPhone en développement (et l’iPad ?), du (très) bon accueil des « gros » éditeurs lors de ce festival. Bref, autant être clair, l’équipe était un petit nuage lors de ce salon, surmotivée par les bonnes nouvelles, la bonne ambiance du salon et les jolies choses à venir.

Conclusion, je vous suggère d’aller faire un tour sur le site pour lire, découvrir, lire encore, voter, acheter et savourer un plaisir fort plaisant de nos jours : de nouvelles choses dans un emballage agréable. 500 albums, il y a de quoi faire non ? Autrement dit, un vent frais dans le milieu de la BD par rapport à tous ces cycles édités chez les « grands » que je consomme sans plus y trouver mon bonheur.