-M- en concert à la Cigale, petite bouffée d’extase

Mercredi, en toute dernière minute, Galeyte m'a proposé de l'accompagner au concert de -M- à la Cigale… Autant vous dire que ma réponse n'a pas traîné : oui oui oui oui oui !!!

J'aime beaucoup -M- que ce soit d'un point de vue musical, mélodique, rédaction de textes et personnage… et je ne l'avais en fait jamais vu en concert après en avoir pourtant entendu souvent du bien.

Il fallait donc me rendre compte et mercredi, 19h30, arrivée dans une Cigale fort peu remplie au début, comble à la fin ! J'y ai au passage retrouvé un vieil ami karteux de l'UTT, petit plaisir supplémentaire, cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu.

Alors, après une première partie réalisée par un quatuor de cordes (sympathique mais un peu léger pour chauffer une salle !), le monsieur Chedid est arrivé sur scène, interprétant tout d'abord les titres de son tout dernier album. Et quel spectacle !

-M-, en plus de faire une musique sensible qui me touche souvent, se donne beaucoup sur scène : présent, joueur, heureux d'être là, toujours à solliciter telle ou telle partie du public, doté de beaucoup d'énergie, balançant ses solos furieux de manière régulière et impromptue… Généreux, c'est le moins que l'on puisse dire.

Le son est à la hauteur, l'ambiance de la salle aussi, le décor et le show avec. L'ensemble monte en puissance, on revient sur les vieux succès du bonhomme, et puis soudain une grosse crise d'émotion. Il nous parle de sa grand-mère, Andrée Chedid. Et nous chante un texte poignant : "Délivre moi". Etonnant, ça cogne fort, j'ai revécu quelques moments durs en écoutant ce texte.

Et puis la suite est tout aussi forte. D'abord il se démasque. Un texte écrit là aussi par sa grand-mère, il tombe sa coiffure un peu folle que le texte pointe… Je ne savais pas qu'il le faisait. Avez-vous déjà entendu parler de ça ? Pas moi. Alors je m'interroge. Hommage à sa grand-mère qui ne va pas très bien ? Impression et soupçon renforcés par le passage sur scène de Louis Chedid et de deux autres membres du clan. En tout cas l'émotion passe, elle est bien là. Sentiment assez rare dans un concert où finalement je viens d'habitude pour profiter et m'éclater.

Je l'ai fait malgré tout avec une fin de concert en apothéose : l'invitation sur scène d'une douzaine de spectateurs et puis enfin le malaise de l'ami du karteux, petite crise de chaud en plein milieu de la fosse ! Evacuation menée de main de maitre par nous deux, elle dans nos bras. Drôle d'expérience que ce concert décidément ! Que de premières… !

Seul regret ? Ne pas avoir pu prendre de photos. Pas d'accréditation, pas envie de prendre des photos au compact/iPhone/Dext comme j'ai pu le voir autour de moi… Eurk, je préfère ne rien avoir pour illustrer ce billet ! Alors l'objectif est simple : choper une accred' et refaire ce concert de malade, câlé derrière l'oeilleton cette fois-ci.