Hobo – Charlie Winston

 Aujourd'hui, parmi une pléthore d'autres articles à venir sous forme de micro-news, une petite revue d'un de mes derniers achats musicaux. Je vous en avais montré la pochette l'autre jour : Hobo de Charlie Winston … Revue de détails :

  • L'album commence avec l'excellent "In Your Hands" : belle voix, rythme et partie instru à la fois entraînante et envoûtante … c'est mon morceau préféré, je crois !
  • Ensuite, le fameux "Like a Hobo" entendu un peu partout ces derniers temps, et pour cause : musique entraînante, rythme un peu péchu, voix chaude et trémolos … il y a tous les ingrédients d'un hit dans ce titre et pourtant ça coule tout seul.
  • "Kick the bucket", morceau un peu plus épuré basé sur des beats et une voix un peu plus sèche, très répétitif … entraînant, mais pas transcendant.
  • "I Love Your Smile" est ensuite une chanson toute douce, portant parfaitement son titre … jusqu'au final nettement plus enlevé et planant.
  • "My Life as a Duck" n'a par contre pas grand intérêt à mes oreilles : voix un peu trop neutre parfois, puis lyrique … mélange un peu étrange que je n'ai pas su apprécier mais qui se laisse malgré tout écouter.
  • "Boxes" est d'un niveau plus égal : un beau piano, une voix douce et profonde et une envolée splendide pour le final. Classique, lyrique, mais efficace.
  • "Calling me" est dans la même veine, mais dans un registre un peu plus dissonant et plaintif, l'ensemble n'en est pas moins "juste".
  • "Tongue tied" me semble plus être un énorme clin d'oeil à la France et à une certaine vision de l'amour à la française, Charlie Winston nous parle en français, en espagnol, en italien, pour finalement nous assenner un refrain splendide. Assez jouissif en fait.
  • "Soundtrack to falling in love" annonce la couleur la aussi … Un joli petit duo de voix douces, une guitare qui réhausse le tout … à écouter du fin fond de la couette, au chaud.
  • "Generation Spent" est assurément l'un des coups de gueule du CD : musique enlevée, voix et textes abrasifs, c'est péchu, ça cogne, c'est généreux, ça transporte. Rien à dire.
  • "Every Step" Même topo que précédemment : belle voix, belle guitare, on se laisse couler, envouté.
  • "My Name" pour finir … avec une intro géniale mêlant un piano dramatique et une voix rocailleuse … Le reste de la chanson est du même acabit, les poils se hérissent, l'oreille est soudainement attrapée par une envolée lyrique, une douceur soudaine avant de finalement retomber dans la noirceur du début. Une chanson sublîme.

Je me rends compte que c'est la première "chronique CD" que j'écris et je ne sais pas si j'emploie les bons mots, le bon vocabulaire pour vous traduire mon ressenti et surtout une certaine admiration pour Charlie Winston. 30 ans, toutes ses dents, une belle gueule, une voix aux milles facettes, un sens pour le rythme inné, un mélange de styles musicaux parfaitement maîtrisé …
Du très beau CD, le genre d'achat qu'on ne regrette absolument pas, malgré quelques morceaux forcément un peu moins réussis ou un brin trop "gentils" et marqués du fer du lyrisme amoureux un peu gnan-gnan.

Ne reste donc plus qu'à attendre le prochain album pour voir si ce remarquable essai est transformé … et c'est vraiment là tout le mal que je souhaite à mes oreilles.