Gentry de Paris Revue avec Dita Von Teese au Casino de Paris – répétition générale ?

 Hier soir, après une fabuleuse journée que je vous raconterai très bientôt, j'étais invité au Casino de Paris pour la répétition générale de la nouvelle revue de Gentry de Paris, avec en guest-star : la délicieuse Dita Von Teese. Programme alléchant, vous en conviendrez !
Seulement voilà, c'était une répétition générale. Qui dit répétition générale dit réglages à faire en vue de la première, ce soir… Soit, nous étions prévenus et j'ai envie de dire que jusqu'ici tout va bien ! Sauf que là, ce n'est pas de réglages qu'il y a besoin, c'est d'un peu plus que ça ! Beaucoup d'erreurs, beaucoup de problèmes, quelques couacs qui viennent gâcher le plaisir de voir ce spectacle au demeurant excellent.
 
Ingés lumières aux fraises (oubli de projecteur systématique, lumière très "brute" et violente sur les filles, ne les mettant pas en valeur !), quelques soucis de son au début, vite corrigés… et puis un rideau qui a un peu de mal parfois à être descendu ou remonté… Bref : beaucoup de technique à câler, je suppose que c'est lié au fait que les équipes techniques de Gentry et du Casino de Paris doivent se mettre à travailler en harmonie. Gageons qu'ils auront corrigé tout ça pour ce soir, sinon la critique va se déchaîner.
 
 Au niveau des pièces jouées, des "numéros", il y a du bon, du très bon, du sublime et du très moyen aussi, tout cela en fonction des goûts de chacun… Beaucoup de glamour parisien, quelques pas de danse joliment interprétés, la voix de Nathalie Lhermitte qui nous chante Piaf et tente de faire réagir une salle bien atone ce soir là tandis que Gentry de Paris, Millicent Binks, Julietta la Doll s'effeuillent peu à peu sous nos yeux au cours des 18 tableaux que compte la revue. Il y a aussi un homme qui s'effeuille dans un numéro excellent, il s'agit de Warren Speed… à voir !
 
Enfin, Dita. Ahhh… et là j'ai envie de dire qu'en effet on touche au sublime dans la maîtrise des gestes, dans la précision des mouvements de jambes et d'épaules, les pièces de vêtements tombent les unes après les autres, dévoilant une plastique parfaite dans des décors splendides, notamment le tout dernier numéro : The Opium Den, splendide. Quant au verre de Cointreau…
 
Voilà : j'ai vraiment aimé certains tableaux mais une foule de détails, un manque de synchronisation des danseuses sur certains tableaux ou encore les soucis techniques ont un peu terni mon plaisir. Je ne suis semble-t-il pas le seul puisque les avis étaient assez unanimes voire bien plus sévères que le mien à la sortie, même chez certains fans de Gentry. Alors j'espère simplement que d'ici à ce soir, tout sera corrigé et que le burlesque pourra de nouveau régner en maître. 

Gentry de Paris Revue – Casino de Paris

Du 7 au 17 septembre 2009
Billets de 24 à 90€ (tout de même…)