Duplicity

 Quel plaisir de voir de nouveau à l’écran la splendide Julia Roberts … Cette femme est belle, rien de plus, rien de moins. Bon, Clive Owen n’est pas en reste même si A. me préfère à lui de très loin (what, tu doutes, lecteur ?) ! Joli duo donc pour un joli film (avis partagé avec A.) : Duplicity.

Il s’agit donc de l’histoire de deux ex-agents secrets, MI-6 et CIA, reconvertis dans le privé et qui se décident à casser la baraque en empochant un joli chèque de 40 millions de dollars ! En gros, ils ont bien l’intention d’appliquer leurs méthodes pour flouer deux sociétés privées en lieu et place de deux gouvernements. Simple comme bonjour.

Le film va donc dérouler cette histoire en suivant un format un peu déroutant au premier abord. On suit l’histoire actuelle, le « présent », celui-ci étant parsemé de flashbacks des années précédentes, depuis la rencontre des deux agents, l’engueulade des deux patrons de multinationales (une séquence génialissime ! et deux patrons excellents aussi d’un point de vue jeu d’acteur), leurs rencontres suivantes, etc. Bref : du flashback à rebours qui permet d’éclairer les évènements du présent et révéler peu à peu le fonctionnement de ce couple atypique et son plan.
On s’y perd un peu, on est clairement obligé de réfléchir pour arriver à démêler les jeux de chaque personnage … et tant mieux, parce que le film s’appelle Duplicity. On ne sait donc jamais exactement ce qui se passe dans la tête de tous les personnages, y compris les seconds couteaux. Assez jouissif, mais frustrant aussi : la recette fonctionne puisqu’on ne s’endort pas et qu’on attend la prochaine révélation avec impatience, tout en riant régulièrement.
Fort heureusement pour nous, tout s’éclaire dans les 10 dernières minutes du film … C’est bon, c’est jouissif et ça parle aussi beaucoup de confiance, de relation de couple, mais ça aura clairement échappé à certains. On se demande pourquoi.