Découverte de Clairefontaine : adidas nous fait tester la F50i (et notre niveau de foot misérable)

Mardi matin, j’étais à Clairefontaine. Oui, LE Clairefontaine, le centre technique d’entraînement de l’équipe de France de football… un lieu chargé d’histoire, d’émotions et un endroit pas forcément « public ». Nous étions donc une vingtaine, conviés par adidas, à découvrir l’endroit, les yeux émerveillés (même ceux dont ce n’était pas la première fois) et l’oeil curieux !
A 8h, les yeux étaient nettement moins bien ouverts. Denfert, un bus nous attend, des sacs de matériel aussi… Mystère sur le contenu même si on sait qu’on est là pour la F50i. On arrive, on marche un peu, direction la résidence de l’équipe de France pour un petit déjeuner : il faut prendre des forces en vue des exercices qui nous attendent ! Salons magnifiques, billard français, fauteuils en cuir épais, salle de réunion avec le tableau des strats, ne manquent que les joueurs et l’entraîneur pour compléter l’ambiance. Etrange tout de même de se retrouver dans le lieu où les joueurs de notre équipe viennent se poser, manger, vivre…
Direction ensuite les vestiaires, composition des équipes et la tension monte ! On déballe nos petites affaires : une paire de F50i, un short, un maillot F50i, des chaussettes et des protège-tibias… première fois que je mets ça. Le résultat est amusant, on resserre les crampons, on vérifie que tout est bien lacé et fixé et c’est parti pour l’échauffement. Une petite clope… histoire de vraiment souffrir.
20 minutes plus tard, quelques tirs et quelques exercices plus tard, on se dirige vers le terrain où les 16 ans s’entraînent et déjà, on voit qu’il y a comme qui dirait un gouffre, un abyme insondable entre notre niveau et le leur. Impresionnants, les « jeunes ». Leur entraîneur vient nous voir, il doit nous faire tester quelques ateliers de tirs, de passe et autres jongleries. Le pauvre… Quelques uns d’entre nous ont un bon niveau mais dans l’ensemble, on est plus du genre à taper la balle qu’autre chose !
Fin de la rigolade (pour lui), on discute avec le chef produit de la F50i pour nos premières impressions, un peu de détails techniques sur la conception de la bête. Les questions fusent, quelques remarques aussi sur tel ou tel joueur en contrat avec adidas. Place au match…
2 * 20 minutes de jeu… et une victoire 5-1 ! Mais quelle misère, quelle misère ! Côtes perforées par l’effort et le manque d’air, cuisses lourdes malgré quelques bonnes accélérations, il est vraiment temps que je reprenne une activité physique régulière et ça tombe bien puisque le badminton reprend dans deux semaines…
Que dire de plus ? Que cette chaussure est un chausson ? Oui, c’est bien ça. On est bien installés, modèle tout confort tout en étant très proche de la balle, une bonne rigidité de la chaussure aussi… Seul inconvénient, une trop faible protection sur la partie haute. Je suppose que les « pro » se marchent un peu moins dessus, mais quand un Titlap se décide à vous marquer de ses crampons, on le sent bien ! (salaud… !)
Tout cela reste donc une matinée absolument mémorable, une bonne ambiance, une bonne communication avec la team adidas, un joli match et un endroit mythique. Qui a dit « génial » ?