Avant première – Gran Torino

 Jeudi dernier, nous avions donc rendez-vous dans les locaux de Warner pour visionner en avant-première le tout dernier film de Clint Eastwood : Gran Torino … ceci compagnie de pas mal de blogueurs et de notre invité du jour : Xavier, aka Xrpix.
 
Je connaissais déjà les lieux pour y être venu à l'occasion de la projection de Seuls Two, autant vous dire que j'attendais beaucoup plus de Gran Torino que de Seuls Two, et j'ai été tout sauf déçu, confortablement assis dans un fauteuil profond et moëlleux : je VEUX des fauteuils similaires dans toutes les salles de France et de Navarre !
 
Mais passons, un jour, je serai riche et j'aurai ma propre mini-salle de cinéma chez moi … d'ici là je vais plutôt vous conseiller d'aller voir ce film et plutôt deux fois qu'une.
 
Revue de détails qui font qu'il faut aller voir ce film :
  • Clint Eastwood est l'un des derniers géants et il nous le prouve une nouvelle fois avec ce film : il est grandiose devant la caméra : mimiques, répliques acerbes, visage vieilli et torturé, portrait type d'un vieil américain marqué par ce qu'il a commis durant sa jeunesse perdue lors de la guerre de Corée,
  • Derrière la caméra aussi, Eastwood est un virtuose : photographie splendide, jeu des acteurs, musique douce et présente seulement quand cela est nécessaire (ça change !) et scénario évoluant tout en douceur,
  • Et enfin pour la Gran Torino qui aurait clairement mérité d'apparaître plus souvent à l'écran tant elle est sublîme dans sa robe verte !
Ce n'est bien évidemment pas tout mais je touche à l'essentiel, tant les thèmes abordés dans ce film sont nombreux et mériteraient chacun un billet d'humeur : atrocités de la guerre, présence de la religion, notion de pardon, les USA et la mixité sociale, le communautarisme, le racisme, la tolérance, les nouveaux gangs (ambiance GTA IV …) ou encore les relations familiales et enfin la vie et la mort.
C'est une expression qui revient souvent dans le film entre le prêtre de la paroisse et ce vieil homme bougon : parler de la vie et de la mort … et c'est finalement le fil directeur du film jusqu'au terrible final qui nous a à priori tous laissés pantois, larmes aux yeux ou coulantes pour certains (je me dénonce).
 
Donc, vous savez ce qu'il vous reste à faire : courir au cinéma dès demain pour aller voir Gran Torino.