Anges et démons (ou le film sans émotions)

 Un mois sans ciné ou presque… Amusant comme le beau temps et un peu « trop » de vie sociale peuvent vite vous éloigner des salles obscures à coups de vilains prétextes comme « restaurant », « bière », « balcon » et autres activités ludiques et complètement saines.
Bref, hier soir, retour à la source donc avec Anges et Démons, adapté comme le Da Vinci Code d’après un roman de Dan Brown, que je n’ai pas lu, cette fois-ci… Je me disais donc que le film me plairait plus, ne connaissant pas le livre. Postulat complètement erroné, je dois l’avouer.
Ce film n’est pas mauvais. Il n’est pas bon non plus. Il est simplement sans saveur, sans émotions, sans « oh putain mon dieu c’est énoooorme »… Bref : c’est tout plat, c’est tout vide, ça se déroule tout seul au fil d’un scénario cartographié et minuté à la perfection mais où donc a bien pu passer le stress dans tout ça ?
Disparu, envolé… ce qui fait qu’en sortant du film, A. et moi étions plus là à commenter sur la qualité des décors, sur le Vatican, sur un voyage à Rome et la beauté de cette ville éternelle que sur le contenu du film, prévisible au possible à l’exception de deux ou trois retournements plus retors. (reste aussi la scène d’explosion, assez dantesque, au parachute près…)
Séance de cinéma à oublier donc, si l’on excepte le plaisir simple d’être aux côtés de sa douce, bien sûr. Et la promesse faite de retourner au cinéma au moins une fois par semaine !
Promis, la prochaine fois, on ira voir un bon film. Enfin j’espère.