Addictions : nous sommes de grands malades !

Il existe différentes formes de maladies plus ou moins graves … Certaines peuvent être tout à fait bénignes et d’autres plus gênantes. L’addiction se situe à cheval entre ces deux mondes : d’origine bénigne, elle peut vite devenir gênante, voire grave. Revue de détails de notre état de santé …


Vinz

De mon côté, les choses sont plutôt simples … On commence par les mails : je les contrôle régulièrement malgré le GMail Notifier ou les alertes ThunderBird au boulot … Pour Twitter, on prend les mêmes et on recommence ! Je suis tout à fait capable d’aller zieuter toutes les 3 minutes qu’un nouveau twitt n’a pas été commis ! Heureusement, j’arrive encore à savoir savourer l’absence totale de ces medias autour de moi … mais sur de très longues courtes périodes.
Une autre addiction à porter à mon crédit, c’est le sport automobile … F1, moto, Dakar, 24h du Mans et rallyes, tout y passe ! J’ai besoin de savoir qui fait quoi, comment, où, les weekends de compétition mais aussi le reste de la semaine ! Chaque nouvelle m’intéresse, me fait vibrer. En cas de compétition, j’ai besoin de la regarder si cela m’est possible, ou au moins d’en suivre l’évolution : les chronos, les écarts, les stratégies … J’essaie de devenir un peu plus détaché mais ça ne prend pas … Je suis trop atteint.
Enfin, autre addiction, les produits high tech … et là je ne vois absolument pas comment me soigner !  J’ai en permanence besoin de me tenir au courant des dernières évolutions technologiques : disques durs, échange de données, nouveaux modèles d’ordis, de processeurs, nouveaux téléphones, nouvelles enceintes, nouveaux amplis, nouveaux écrans … J’essaie d’être au point, en vue d’un éventuel potentiel hypothétique achat qui finira bien par venir de toute manière ! Là aussi, je suis incorrigible.

Alice

Comme dirait Dexter : "j’ai une addiction". Les séries US en sont un exemple parfait, puisque j’essaye de suivre un maximum de séries et dès la sortie d’un épisode sur internet je le télécharge. Par manque de temps je ne peux pas les regarder dans la foulée, sinon imaginez bien que je le ferais. Donc je me fais des sessions regardage de séries : dans le train, pendant le baby-sitting, entre deux cours, à la bibliothèque … Je ne ressens pas spécialement toujours de l’envie et de la hâte de regarder la suite, mais bien un besoin à assouvir dans les plus brefs délais.
Une autre de mes addictions, à laquelle j’ai beaucoup plus de mal à me détacher c’est mon animal de compagnie. Ce petit lapin me fait craquer à la manière du Chat Potté. Que ce soit avec ses petits yeux ou ses manières dignes d’une boule-de-poil, je n’y résiste pas ! Si ce lapin pouvait parler elle me ruinerait en cadeaux et autres chantages …
Quand je rentre après une longue absence, j’esquive Vinz et je me rue sur Pims (la lapine) et je commence à la poupouiller dans tous les sens ! Elle est si belle avec ses couleurs "bizarres", sans compter que ses manières de s’étirer ou de faire sa toilette me laissent parfois pantoise. Je ne me lasse jamais de la fixer et de la regarder, comme si j’avais peur qu’elle disparaisse.
Sa présence silencieuse pèse pourtant beaucoup et quand elle disparaît quelque part je m’en rends compte rapidement.

Comme tout gastronome boulimique que je suis, j’ai une addiction presque maladive à la nourriture. Parmi les choix possibles, nous retrouvons en première position ma passion pour le fromage, quel qu’il soit !
Je suis addict au fromage, je pense fromage, je vis fromage et je mange fromage dès que je peux. Un repas sans fromage n’en est pas un : telle est ma politique ! Si on me propose une assiette de fromage ou du chocolat, je me jette sur le fromage et ce, quelle que soit l’heure.
Du fromage au petit matin, je l’ai déjà fait. Le fromage c’est ma vie, et sans vouloir pousser trop loin, ça me met parfois même dans des états assez étranges. Je crois que le summum du plaisir serait de coupler fromage et sexe, je n’ai pas encore trouvé comment, mais j’y arriverai, croyez moi !


Nous deux

Enfin, l’addiction la plus grave dont nous souffrons, c’est bien sur les relations physiques, ou charnelles, comme vous voudrez. Comme vous l’avez surement compris depuis le temps, nous vivons chacun de notre côté depuis quelques mois et cette terrible séparation touche bientôt à sa fin ! Fort heureusement, car il nous est difficile de nous priver l’un de l’autre pendant plus d’une journée : besoin de contact, besoin de sensualité, besoin d’entendre l’autre, de le sentir, de le goûter … L’amour est peut être la plus terrible addiction qui soit.

Il paraît à côté de ça qu’il existe des gens qui sont addicts au BlackBerry … On en connaît personnellement plusieurs et c’est vrai que cette machine de guerre est un produit à haute dépendance induite ! Si vous vous sentez en mal d’addictions, on vous suggère d’ailleurs d’essayer d’en gagner un.

 
Pendant ce temps là, nous, on va tenter de se soigner et ce n’est pas gagné !