Le Chianti, c’est une des images du vin italien en France et ce n’est pas sans raison. La région est couverte de vignes à partir du moment où l’on quitte Florence pour se diriger vers Sienne, sur l’une des plus belles routes de la région, la SR222. Cet enchaînement de centaines de virages offre des vues splendides sur les vignes et collines qui représentent la région. On passe ainsi de village en village, certains ayant plus d’intérêt que d’autres ! Petit exemple ci-dessous avec une photo prise du côté de Molino Nuovo.
Commençons toutefois par notre lieu de résidence, à Mezzano In Chianti. Paumée en plein milieu des bois, la propriété inclut une jolie piscine, un terrain avec des oliviers et pêchers au pied desquels viennent manger les cochons sauvages du coin et on y est bien logés… Ce fut à dire vrai un véritable paradis pendant une semaine.
On passe maintenant à l’un des villages les plus proches du nôtre : Greve In Chianti, célèbre pour sa place et quelques-uns de ses commerçants. Agréable mais pas transcendant.
A deux pas de là, Montefioralle planque ses ruelles en haut d’un escarpement, un coin à ne surtout pas manquer. En prenant à gauche en arrivant, il faut savoir qu’on remonte à travers les monts vers la Val d’Elsa. La route n’est pas toujours bitumée mais elle vaut le détour !
Il y a bien d’autres villages comme Panzano, Radda, Gaiole, une somme de petits coins dans lesquels on s’arrête mais ce sont finalement Castellina in Chianti, Brolio et Volpaia qui m’ont le plus séduit. Castellina se démarque par une de ses rues, totalement couvertes par des arches et parallèle à la rue principale.
Ensuite, Brolio et son splendide château perché et surplombant les vignes, un nouveau point de vue exceptionnel sur le Chianti tel qu’on l’imagine ! A voir même si les guides sont un peu plus frileux à son propos.
Enfin, Volpaia, qui accueillait au même moment les essais de la nouvelle Renault Clio (amusant de croiser des « confrères » d’ailleurs, idem pour le CLS Shooting Brake qui était en essais !) : un petit bourg lui aussi planqué en haut d’une colline, où le temps semble s’être arrêté, un véritable régal.
On quitte le Chianti pour les autres régions, le traversant tous les jours tant que nous n’avions pas changé de lieu de villégiature. Un régal, toujours un régal… Je retournerais bien passer quelques temps dans le Chianti, moi.