Séville – Entre Real Alcazar et Giralda

Pour en finir avec Séville, attardons-nous un peu sur ses deux monuments phares : le palais de l’Alcazar et sa gigantesque cathédrale – mosquée surmontée de son ancien minaret, la Giralda.

Difficile de passer à côté de cette construction fantastique qui domine la ville du haut de ses 90 et quelques mètres ! Ancien minaret de la mosquée, converti au catholicisme via l’adjonction de quelques éléments superflus qui la défigurent plus qu’autre chose, la Giralda, cette fameuse tour, est un appel à entrer dans la cathédrale pour atteindre son sommet. Et la cathédrale n’a pas à rougir face à elle !

Entrons donc…

Pim ! Grosse claque. 100 mètres de long, 70 m de large et plus de 50 de haut ! Gargantuesque vous dis-je… Un coup à choper un torticolis direct.

C’est fastueux, c’est luxueux, ça déborde d’or et comme pour la Mezquita de Cordoue, la partie musulmane, en partie conservée tranche par sa sobriété et sa délicatesse… Opposition. Une fois de plus. On oublie vite, on se rue vers l’un des coins de la cathédrale et on grimpe les pans inclinés en direction du sommet. Quelques minutes plus tard… le paysage s’impose !

panorama

On redescend, on traverse la cour des orangers, on admire une dernière fois la Giralda au travers du feuillage et direction le château royal de l’Alcazar, moins visible mais tellement plus grand, caché derrière ses murs d’enceinte. La visite commence par un ensemble de petits espaces arborés donnant sur une place centrale, très moderne d’apparence.

La suite, sur la droite, est une succession de petites places délicates et où on prend son temps. Magnifique.

Et l’intérieur… Stupéfiant de beauté, encore. (oui, je suis constructif, terriblement constructif)

Et les jardins ne sont pas en reste, ils sont un havre de paix, véritablement, même si les hordes de touristes assaillent l’endroit à partir de midi. J’ai bien fait d’y aller le matin dès l’ouverture tiens !

Bilan : deux endroits sublimes qui valent le détour, qui justifient même un séjour. A visiter tôt en revanche… pour éviter les foules propres aux sites Unesco (le fameux effet EuroDisney).

Séville, c’était fabuleux… et je m’arrange pour planifier un retour au plus vite en Andalousie !