Nouvelle-Calédonie – Et si on commençait ?

Alors qu’il reste encore un petit paquet d’articles à venir sur la Sardaigne, je me suis dit que presque un an après les faits, il était temps de diriger le projecteur « voyages » sur ce qui reste à l’heure actuelle comme mon plus grand voyage. Si j’ai déjà écrit un rapide article sur ce voyage, les superlatifs restent : le plus loin, le plus beau, la plus grande claque, le plus paradisiaque, l’un des plus forts en émotion aussi car on n’assiste pas au mariage d’une de ses meilleures amies tous les jours.

Paris. Dubaï. Sydney. Nouméa. Un premier vol de 7h (et des brouettes) en Boeing 777. Le sommeil a mis bien longtemps à venir malgré l’heure tardive et fort heureusement, ma voisine s’est avérée être une femme d’expatriés, 17 déménagements en 20 ans, une somme de voyages et donc d’expériences à partager, des prismes différents mais une discussion constructive et enrichissante.

Dubaï. 6h du mat’… L’A380 m’attend et mon premier vol à bord de cette forteresse volante n’est pas des moindres : 14h d’un coup d’un seul pour rejoindre Sydney. Au sol, les ailes sont fléchies… Décollage, la poussée est forte mais l’inertie est telle que le décollage semble sans fin et au moment du lever de nez, on voit les ailes se fléchir, dans l’autre sens cette fois ! Effrayant de prime abord, fabuleux en terme d’ingénierie. En l’air, les ailes sont droites et les 14h en compagnie du personnel d’Emirates se déroulent à une vitesse folle tant le confort à bord de cette machine est bluffant. Décidément, et en attendant de tester autre chose, le combo Emirates + A380 est ce que j’ai vu de mieux dans le transport aérien.

A Sydney, les choses se compliquent quelque peu puisque 1 – je ne me rends au transfer desk que tardivement, 2 – j’ai paumé le flag de ma valise… qui ne me suivra donc vraisemblablement pas à Nouméa ! Quelques heures plus tard et une arrivée dans la chaleur délicieuse de Tontouta, cela se confirme : je n’ai pas ma valise !

Qu’importe, mes deux hôtes m’attendent avec un grand sourire et m’emmènent me changer les idées ! Direction la baie de Kuendu et les canons de Nouville, cette péninsule qui fut une île avant que des remblais ne la rattachent à Nouméa. Après 24h de voyage, ça fait diablement du bien de se coller dans une eau à 28°c ! Les canons de Nouville dominent la baie, de vieux tunnels percent la roche, menant à d’anciennes cellules dans lesquelles il fait un noir absolu. Drôle de coin.

Le lendemain, même heure peu ou prou, de retour à Kuendu pour continuer à s’acclimater doucement. La matinée a été dédiée à l’achat de quelques menues affaires car bon, il faut bien combler le manque de la valise en espérant qu’elle va finir par arriver ! Et là, après une petite nage, un téléphone sonne. La valise. Ouais. Ouais ! Putain, OUAIS ! Du coup, je peux profiter du paysage, serein.