Puy-de-Dôme – randonnée sur le Puy de Lassolas, Pariou et Puy de Dôme

Dernier jour dans le Puy-de-Dôme, il était plus que temps d’aller « visiter » les fameux volcans d’Auvergne, point le plus fameux et connu de la région, comme une évidence. Depuis le Mont-Dore, j’ai donc filé au nord mais je ne suis pas allé directement voir le grand, le patron des Monts Dôme : le Puy de Dôme. Non, je me suis arrêté au parking du Puy de la Vache pour randonner et avoir une sorte de point de vue intermédiaire entre le massif des Monts Dore et du Sancy et le nord de la chaîne des Puys avec les Monts Dôme.

Oh mais j’oubliais : d’abord le lac d’Aydat ! C’est beau, c’est paisible, on y flâne et on file, un peu comme à Chambon sur Lac, en somme.

Bref : le parking du Puy de la Vache. Il y a là une très belle boucle qui longe deux volcans avant de grimper sur le second et de longer la crête du premier. Leurs noms : Puy de Lassolas et Puy de la Vache. Il y a aussi la possibilité d’emprunter un chemin pile entre les deux, assez abrupt et ombragé, avant de filer à gauche voir la crête de Lassolas et redescendre vers le Puy de la Vache. Bref, vous vous arrangez mais faites les dans ce sens : d’abord le plat au pied des puys, ensuite la montée sur Lassolas et la redescente par la Vache. C’est beau, de bout en bout.

L’étape suivante est évidente mais je n’irai pas, me contentant de passer à ses pieds avant de rejoindre un nouveau parking, celui des Goules. Depuis ce point de rendez-vous, on peut accéder au Puy de Pariou, une belle randonnée qu’il ne faut pas chercher à abréger. Prenez donc bien le sentier forestier qui part à droite du stand de tir pour rejoindre la crête du Puy. C’est un peu plus long que l’autre côté mais le sous-bois forestier est de toute beauté, surtout là au printemps alors que la végétation inférieure s’en donner à cœur joie !

Du sommet du Puy de Pariou, le regard a de quoi faire. D’un côté, le cratère, dans lequel on peut descendre (utilisez le chemin, pas de raccourcis !). De l’autre, un splendide puy (celui des Goules justement) qui ressemble furieusement à celui des étiquettes de Volvic et quelques autres, plus petits, Puy des Gouttes et Puy Chopine, qui ne demande qu’à être arpentés. De l’autre enfin, le patron, le Puy-de-Dôme, que l’on découvre de plus en plus et même en intégralité quand vient le temps de redescendre par la voie plus rapide menant au parking du départ.

Ultime étape avant de repartir, l’esprit gorgé de volcans : la petite abbaye de Saint-Pierre de Mozac, délicate, un peu paumée, charmante. Parfait avant de prendre l’autoroute et de remonter à Paris, l’esprit cette fois quelque peu triste de n’avoir pu passer que trois jours dans la région.

La carte de la journée (avant le retour à Paris) :