Même en plein hiver, il est possible d’aller randonner un peu dans les montagnes du Pays Basque. Il suffit simplement d’être un minimum prudent quant aux conditions météo et aux horaires des lever et coucher du soleil. Entre visites « touristiques » et randonnées, mon cœur a un peu balancé et penché du côté des premières puisque je découvrais la région mais il eut été dommage de ne pas profiter des belles conditions météorologiques pour aller découvrir les monts environnants. On commence d’ailleurs à Larrau dans la Soule, à quelques pas de notre gîte, où un sentier permet de s’enfoncer dans la montagne en direction de quelques hameaux quasiment abandonnés, faisant face aux gorges d’Holzarte. La balade est tout sauf difficile car empruntant un chemin carrossable mais constitue une belle bouffée d’air frais, de calme et de nature à l’état presque totalement brut !
Puisque l’on parle d’Holzarte, c’est bien évidemment LA balade / randonnée à faire quand on est du côté de Larrau. La première partie est simple et permet de rejoindre la fameuse passerelle, qui traverse les gorges à une grosse centaine de mètres du sol ! La seconde partie, que je n’ai pas fait du fait de l’heure tardive, est paraît-il un peu plus ardue et permet d’aller découvrir d’autres plateaux et alpages. Le programme avait l’air alléchant mais nous n’étions pas parés et le soleil n’allait pas durer ! Une prochaine fois, avec plaisir, car la traversée de la passerelle est un régal !
Dernière randonnée : les sources de la Bidouze ! On est pour le coup de l’autre côté du col d’Osquich, à côté de Saint-Just-Ibarre et par conséquent en Basse-Navarre ! La randonnée est très douce sur sa première partie qui permet d’atteindre, après quelques kilomètres, les fameuses sources de la Bidouze et leur gigantesque grotte qui perce l’ultime falaise clôturant la piste. Pour la suite, optionnelle, elle consiste à grimper sec dans une forêt de hêtres et atteindre à terme les alpages qui surplombent les sources. La grimpette n’est pas évidente et ça monte fort ! Pas facile facile mais tout à fait faisable, même si en plein hiver, on a vu mieux côté grip sous les pieds. Quoiqu’il en soit, on atteint à terme un alpage et son fameux lac, dont le niveau ne varie jamais. Une curiosité. On s’arrêtera là pour cette fois mais le pic qui nous dominait à ce moment là me faisait bien envie. Là-aussi, une prochaine fois !
Un peu courtes et pas particulièrement difficiles, ces quelques randonnées m’ont en tout cas convaincu du potentiel de la région, surtout que notre gîte abritait une petit livre de randonnées tout à fait séduisantes en complément de celles-ci. Reste à décider du « quand » je pourrai retourner par là-bas. L’été prochain ?
