En balade à l’Abbaye des Vaux de Cernay

Frustré de n’avoir pu visiter le même jour le domaine de Rambouillet et l’Abbaye des Vaux de Cernay, j’y suis donc retourné en bonne compagnie. Plongée dans la forêt domaniale, virages qui s’enchaînent, pas mal de motards qui envoient du lourd sur leurs routes fétiches et enfin un mur d’enceinte interminable qui se profile devant le museau de la voiture, l’Abbaye des Vaux de Cernay se cache au cœur d’un splendide domaine auquel on accède par une petite route, à pied. Mais d’abord, on prend son billet, on savoure la chaleur du feu de cheminée et on échange quelques mots avec le gardien qui semble bien heureux de patienter dans cette ambiance boisée. Quelques euro de moins et on descend la route jusqu’à la poterne et l’Abbaye apparaît enfin.

Ambiance sépulcrale, teintes éteintes sous une chape de nuages d’hiver qui atténuent toutes les couleurs. Pas de doute, on est en hiver et on est bien loin de la douceur du weekend précédent en forêt de Rambouillet.

Peu importe, on longe l’énorme bâtisse qui sert désormais d’hôtel et permet d’entretenir le domaine et les ruines de l’abbaye. Le lieu semble sublime à l’intérieur, il faut dire qu’il l’est à l’extérieur et qu’un rapide aperçu de la clientèle donne le ton. Je me verrais bien passer quelques jours ici au printemps à goûter du calme de la forêt, de l’abbaye et du domaine alentours.

On commence donc le tour du propriétaire. De la salle des moines aux ruines du corps de l’abbaye en passant par les chemins qui l’entourent et les quelques autres bâtiments qui apparaissent, presque fantomatiques, au milieu des arbres et champs dénudés.

On quitte cet univers de pierre pour se rapprocher du lac et de la forêt environnante, c’est l’occasion de profiter de la torpeur du lieu pour se balader au calme, au frais et dans un cadre magnifique.

On reviendra… au printemps, en été… le temps d’une après-midi de calme au bord de l’eau, avec un bon livre pour à la fois savourer et oublier le temps qui passe.