Haute-Loire – roadtrip dans les monts du Devès

Après un premier weekend passé dans le Puy-de-Dôme, j’avais fortement envie de retourner en Auvergne. Le weekend de l’Ascension fut l’occasion de me questionner : Bretagne Sud ou retour en Auvergne ? C’est la seconde qui a gagné, forte de souvenirs assez récents et surtout plaisants. Mais ensuite, Cantal ou Haute-Loire ? La réponse est dans le titre, c’est le second département qui m’a accueilli pour ces quelques jours de balade et de découverte.

La journée commence par un petit trajet entre le Monastier-sur-Gazeille, où je loge, Solignac-sur-Loire et Cayres. C’est déjà l’occasion de voir à quel point cette région, traversée la nuit précédente, est différente du Puy-de-Dôme. Les massifs sont plus érodés, moins marqués, recouverts plus généreusement de forêts aussi dans ce coin. Je fais une première étape en bord de route, pour m’imprégner du coin.

L’étape suivante, c’est le petit village de Cayres, au pied des monts du Devès. Belle fontaine, quelques jolies maisons et une église bien dans son jus. Le circuit routier continue autour du massif du Devès : Ramourouscle, Montbonnet avec sa petite chapelle, le tout sur les pas de Saint-Jacques-de-Compostelle, comme l’indiquent les nombreux randonneurs croisés sur la route. Roulez doucement !

L’étape suivante, c’est Saint-Jean-Lachalm, presque au sommet du massif. Le clocher coloré de son église est splendide mais ce qui est encore plus beau, c’est la vue depuis les rochers de la Miramande, une via ferrata qui donne sur les gorges de l’Allier voisines et sur le plateau de la Margeride, une région qu’il me faudra découvrir une autre fois !

Sur le chemin du retour vers Cayres, une nouvelle étape est possible sur le bord de la route : le mont Recours. Perché à 1394m, les tables d’orientation sont quelques peu bouchées par les arbres qui ont bien pris leurs aises sur le toit des monts du Devès. Qu’importe, cela fait une petite promenade sympathique avant de redescendre vers Cayres.

La chaleur monte gentiment, voire convenablement. Il est plus que temps d’aller faire trempette et le lac du Bouchet, voisin du Devès, semble parfait pour ça. Profond d’une trentaine de mètres, couvrant plus quarante hectares, c’est un petit peu le paradis de la glandouille au bord de l’eau, avec de nombreuses zones de pique-nique et de coins ombragés. Il y a foule, c’est sûr, mais on peut trouver de petits coins où se poser au calme, avant d’aller boire un coup à la buvette pour se réchauffer du contact de l’eau, forcément fraîche !

L’étape suivante, c’est le bout du bout de la Haute-Loire, sur un éperon rocheux à la frontière entre Lozère, Ardèche et Haute-Loire. Les paysages qui se montrent depuis les quelques points d’observation du village, classé parmi les plus beaux de France, sont variés et splendides. C’est beau, un brin dans son jus, riche de belles et vieilles pierres, idéal en fin de journée quand les murs ont bien chauffé et qu’on veut se promener doucement, au gré du vent qui glisse dans les ruelles.

Retour vers le Monastier-sur-Gazeille. Je prends les chemins de traverse, plus exactement la D500 qui serpente avec délice à la frontière de la Haute-Loire et de l’Ardèche, avant de franchir la jeune Loire aux alentours de Salettes. Ce serait dommage d’être dans la région et de ne pas emprunter ses plus belles routes, n’est-ce pas ?

Première journée tranquille donc dans le département de la Haute-Loire, avec quelques beaux paysages dans les monts du Devès, une belle baignade au lac du Bouchet et une ambiance délicieuse à Pradelles. Il s’annonce bien, ce weekend prolongé.

La carte de cette journée de roadtrip :