Une journée placée sous le signe du pilotage – Drift n’ Grip – 2/2

Lundi, je vous parlais de l’expérience Excel Events, je vais maintenant m’attarder sur celle, hautement plus agréable, vécue aux côtés de l’équipe Drift & Grip sur le circuit de la Ferté Gaucher. Vous me direz, ça commençait bien avec le choix de ce circuit que je connais déjà pour y être venu lors des Conti Safety Days et que j’apprécie car technique et riche en terme de trajectoires !

Cette fois-ci, point de Ferrari même s’il y en a une qui traîne sur le circuit. Point de BMW M3 non plus, j’ai vu les freins de l’ancienne version se dissoudre lors de tours à bonne vitesse à Abbeville, je ne tiens pas à le vivre moi-même. Non, ce pour quoi je suis venu et ce pour quoi je frétille, c’est une reine de la piste, une reine de la route tout court d’ailleurs : la Lotus Exige S. Rouge. Excitante en diable.

Le baptême de piste se fait au volant d’une BMW M3 E46, l’occasion d’entendre chanter son joli V8 et de reprendre mes marques sur ce circuit toujours aussi surprenant et technique, je me répète, je sais. Les premiers tours débutent, je viens quant à moi de signer pour 2 tours supplémentaires, la voiture me faisant de multiples clins d’œil. Je la regarde passer, je regarde celle qui est encore sur la ligne des stands, attendant le bon vouloir de ses apprentis pilotes. Dieu qu’elle est belle.

A l’intérieur, c’est un régal là aussi. J’avais déjà vu des Lotus Elise, j’ai souvenir d’avoir posé mes fesses dans un baquet il y a quelques années lors d’un Mondial parisien. Pour l’Exige, je crois que Lotus est allé encore un peu plus loin, surement aussi loin qu’ils le pouvaient en tout cas avant l’avènement des nouveaux modèles que l’on voit fleurir depuis quelques mois et qui ressemblent de moins en moins à ce que Colin Chapman a rêvé. Tant pis.

Six tours plus tard.

Wouh. Quelle claque. La voiture est un kart. L’ergonomie du volant de la précision diabolique de la boîte et du pédalier sont un régal et ça freine fort fort fort ! Et le pire dans tout ça, c’est que le moteur pousse aussi terriblement. Six tours, ce n’est pas assez, il en faudrait soixante pour commencer à comprendre ce que cette voiture est capable de faire tant, même quand on a l’impression de passer vite, on sent qu’elle peut faire beaucoup plus. Les sensations à bord de l’Exige S sont un putain de régal qui a un goût de reviens-y extrêmement prononcé.

Départ, dernier regard. Pas de doute, je reviendrai pour elle et pour l’équipe de Drift & Grip aussi, chaleureuse et sympathique, bien loin des usines à tours de circuit que sont devenues certaines structures. Pourvu que ça dure !