Audi Endurance Experience – Le Mans – Rêves de gosse

Souvenir flou d’un briefing dans une salle bien connue. « … la R8 va s’effacer et vous arriverez… ». Il pleut. Il fait nuit. Je vois du rouge devant moi, des gros feux dans le ciel et une multitude de petites diodes devant moi avec des numéros qui se reflètent dans la lumière de mes phares. « … les lumières passeront alors au v… ». Vert. Gaz. Plein putain de gaz, ne pas réfléchir, regarder devant, jeter un œil régulier mais fugace dans les rétroviseurs, égrener les rapports au fil des zones rouges.

« … pensez bien que c’est une course de 3 heures… ». Les 8 voitures devant moi arrivent dans la menue cuvette détrempée qui précède l’entrée de la chicane Dunlop. Souvenir flou, il y a tellement d’eau dans l’air que je n’y vois d’un coup d’un seul strictement plus rien et que je conduis au jugé, sur la base de la trajectoire des diodes devant moi qui me semble être la plus juste et sans aller mordre dans l’aile de celui qui songe à me faire l’intérieur.

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Frein. Tout s’éclaire d’un coup devant moi en rouge mouillé avec des flashs de la nuit environnante et de la lumière projetée par les 15 voitures derrière moi. Souvenir flou, ça passe, ça passe, la voiture glisse et se stabilise pour rentrer dans la chicane, tout le monde en ressort indemne et sans avoir repeint la piste de graviers ou de débris. Toujours autant de flotte dans l’air et le cerveau qui se reconnecte.

Merde. Qu’est-ce que je fous là, au juste ?

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J’aime l’automobile, j’aime essayer des automobiles, j’ai eu à de nombreuses reprises la chance de rouler sur circuit en tant que conducteur mais également en tant qu’illustre sac de sable de non moins illustres pilotes de classe mondiale avec à la fin un constat d’humilité toujours martelé et assumé : je ne suis pas pilote, je ne le serai jamais et je ne souhaite pas le devenir puisque justement, je ne suis pas pilote. Sauf qu’Audi m’a proposé de réaliser ce qui reste, tout au fond, un rêve de gosse : être pilote d’une course homologuée, le temps d’un weekend et au milieu d’un pack de 24 voitures. Cela s’appelle l’Audi Endurance Experience et comme son nom l’indique, l’idée est née il y a quelques années dans la foulée des grands succès du constructeurs aux 24 heures du Mans et dans le championnat qu’on appelle aujourd’hui le WEC.

5 ans que je rêve d’y participer et « le pilote, c’est vous », qu’ils disent, cette fois-ci. Bon. Cela ne se refuse tout simplement pas, même s’il fallait un abandon de poste pour cela. Coup de bol, il me reste 2 RTT alors c’est vite soupesé : direction le Bugatti, le « petit » circuit du Mans puisqu’en évoquant ce second nom, on pense plus généralement Hunaudières, Mulsanne, Indianapolis et autres grands noms des 24. Le Bugatti, je le connais déjà un peu mais pas du tout au volant de la jolie machine concoctée par Audi : une Audi A3 1.8 TFSI de 180 chevaux, dotée du système quattro et strictement identique pour tous les équipages, qu’ils soient clients myAudi, partenaires ou « extra team » comme ce fut le cas de la voiture des blogueurs, des media, du partenaire Dunlop et de la voiture des Audi Talents Awards.

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Bon, il va sans dire qu’elle n’est tout à fait de série puisque pour homologuer une course auprès de la FIA, de la FFSA et de l’ACO, il faut au delà de l’organisation irréprochable des équipes Oreca une voiture qui réponde aux standards de sécurité des hautes instances de l’automobile mondiale. Notre Audi A3 quattro pour cette Audi Endurance Experience était ainsi dotée de quelques bonus, en sus du numéro « 280 » ! Un arceau cage homologué, un système d’extincteur, un coupe circuit intérieur et extérieur, des plaquettes spécifiques pour assurer côté hautes températures, des transpondeurs, un système de radio et quelques autres menus détails. Finalement peu et beaucoup à la fois ! De quoi avoir toujours l’air d’une voiture de monsieur tout le monde tout en étant suffisamment dépouillée à l’intérieur pour être identifiée comme une petite voiture de course. Pas de doute possible en tout cas à l’ouverture des portières…

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Le programme du début des réjouissances après un trajet Paris – Le Mans à belle allure ? S’équiper de pied en cap, faire le point avec l’équipe, faire connaissance avec notre team manager – le patient et attentionné Steven Le Lann, prendre une grosse dose de consignes et de briefing avec Frédéric Rouvier et bien sûr faire connaissance avec la bestiole, l’Audi A3 de la #Team280 ! Vaste programme avant le départ des essais libres à 15h30 en ce jeudi 5 Novembre (oui je suis très très à la bourre du côté de l’écriture) !

Bon, l’équipement et les consignes et le briefing, je ne vais pas forcément vous en parler mais soyez-en bien conscients : ça ne déconnait pas sur le matériel et ça ne plaisantait pas dans l’assistance. On a même eu droit à quelques mots du directeur de piste du Mans, de quoi faire une bonne piqûre de rappel avant les activités automobiles et certains ont même eu le droit d’aller voir la direction de course… Fallait pas faire les cons, être pilote mais pas suicidaire, respecter les règles et les commissaires : bref, faire du bon boulot et être digne de l’organisation. On ne répond qu’un truc à ça : chef, oui, chef et on s’habille rapidos pour sauter dans la voiture !

L’équipe ? De joyeux lurons que voilà ! Antoine, Thomas, JB et Aymeric ! Les trois premiers, je les connaissais un peu, voire bien, voire on a eu des enfants ensemble (oui Antoine, c’est bien toi). Le dernier, pas du tout et ce fut une belle surprise avec un mec humble et adorable, timide au début – forcément – et qui s’est calé en même temps que moi et que tous les autres dans le mode de pensée « équipe ». En parlant d’équipe et c’est bien l’une des choses que je retiendrai de cette Audi Endurance Experience, c’est justement la qualité de nos échanges, les partages systématiques des conseils, des avis, des doutes, des erreurs, le tout sous l’égide d’un team manager, Steven, qui ne nous a jamais ménagés sans jamais nous brusquer. Améliorer nos changements de pilotes, obéir au talkie, bien penser à regarder les panneaux, ne pas se battre avec chaque voiture, penser endurance et durabilité des pièces, discuter avec lui de l’essence, du comportement de l’auto, de notre feeling et apprendre à son contact. C’est un peu le bordel, ce paragraphe, mais vous l’aurez compris : au-delà d’être un rêve de gosse que l’on réalise (rappelons-le, pour un client myAudi, c’est 900€ d’inscription, une paille au vu de l’orga !), l’Audi Endurance Experience est aussi une très – très – belle aventure en équipe et Steven a joué un rôle non négligeable de ce côté, face aux machines égotiques que peuvent être les blogueurs !

Cela aura mis un peu de temps mais vous avez enfin une vue complète de la réponse à ma question première : « Qu’est-ce que je fous là, au juste ?« . Bah je pilote une Audi A3 1.8 TFSI quattro sur le circuit Bugatti du Mans, au sein d’une équipe de blogueurs fous nommée la #Team280, gérée par le talentueux Steven et ceci, dans le cadre de l’organisation démente par les équipes Oreca et Audi d’un évènement client devenu tout à fait incontournable : l’Audi Endurance Experience.

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La suite, justement, c’est la course et ce fut tout à fait fou puisque qu’on le veuille ou non et qu’on se mente gentiment en disant qu’on ne joue pas la gagne… beh on cherche à jouer la gagne, quand on voit que c’est faisable ! Après des essais libres en alternance entre le baquet de droite avec Steven, le baquet de gauche avec Steven puis le baquet de gauche tout seul et vogue la galère sur la piste humide et piégeuse du Bugatti est venu le temps de la première des trois courses de 3h. C’est votre serviteur qui s’est vu désigner volontaire pour le grand raout qu’est le premier départ. Dépucelage en règle, comme on dit dans un monde vieillissant. Depuis quelques compétitions de karting ou autres, je n’avais jamais géré un truc pareil et clairement, c’est QUELQUE CHOSE. (on sent encore un peu la dose d’adré quand j’en parle ?). Le tour de formation est comme on le voit à la télévision, des voitures qui zig-zaguent et mettent des coups de gaz suivis de coups de freins pour faire monter tant bien que mal la machine en température, l’Audi R8 2015 conduite par Fred’ se planque dans le tout dernier virage alors que les 24 voitures se sont bien compactées en ordre de marche et abordent le raccordement avec une légère goutte de sueur qui coule dans le dos. Les feux sont au rouge, les feux passent au vert. C’est parti, bel et bien parti et il va falloir assurer.

Une fois le premier virage passé, on pense que ça va aller, que ça va se calmer un peu mais il n’en est rien. La meute s’est certes quelque peu répartie grâce au resserrement de la piste au niveau de la chicane mais le circuit s’élargit aussitôt sur cette fieffée grande courbe de la Chapelle. On est à trois de front au moment de freiner, deux dans la courbe, un ou deux à la sortie en fonction du jeu des trajectoires et des reprises de grip parce que ça glisse, ça glisse mon neveu ! Le Musée est un autre moment de doute avec là-aussi des bagnoles qui tentent de passer, tant bien que mal. La trajectoire idéale à ce moment est à l’extérieur et j’y reste, élargissant autant que faire se peut pour me remettre ensuite dans l’axe du freinage pour le Garage Vert. Ce double droit est piégeux à souhait et nombreux sont celles et ceux à tenter un freinage suicide ici ! Il faut les laisse faire et passer à l’intérieur, croiser gentiment et sortir propre pour attaquer en légère glisse la grande ligne droite qui mène au Chemin aux Bœufs. C’est une patinoire, ce chemin. Freinage dégressif finaud obligatoire si on ne veut pas finir au tas ou avec l’ESP qui clignote et bouffe de la plaquette en veux-tu en voilà ! C’est plus simple ensuite du côté du S du Garage Bleu puis le Raccordement avec comme mot d’ordre de soigner sa sortie pour repartir sur la boucle suivante avec un bel avantage en vitesse.

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Entre la théorie et la pratique, il y a quand même un joli monde et je perds des places dans le spray aqueux des voitures. La piste est détrempée, les trajectoires et freinages sont un peu hasardeux. Steven me demande de rentrer au bout de deux tours afin de faire un premier arrêt aux stands. Je repars au bout de quinze secondes et me retrouve seul en piste, le « pack » étant décalé. C’est à ce moment-là que le début de la course se joue puisque je peux enchaîner les tours au clair, affiner mes trajectoires et finalement gagner du temps, loin des projections des pneus diverses et variées. Certaines voitures s’insèrent devant moi au hasard des tours, autant de chicanes mobiles plaisantes à effacer ! D’autres sont plus rapides alors je pars en chasse pour apprendre, affiner encore et encore, mieux sentir la voiture. Conduire sur le gras n’est pas du tout ma tasse de thé, loin s’en faut, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à surfer au Bugatti avec les limites de l’adhérence pneumatique et le seuil de déclenchement de l’ESC. Quarante et quelques minutes plus tard, je n’ai pas vu le temps passer et je rentre pour mon second arrêt. Changement de pilote. On m’extrait de la voiture au plus vite. On insère le suivant au plus vite également. Ce sera une de nos forces sur cette première course : être plus rapide que les autres extra teams dans nos arrêts et ça paie. Constants sur piste, de niveaux plutôt équivalents du côté des chronos, rapides et efficaces dans la ligne des stands, on gagne la course en extra team et on est dix ou onze au général. Convenable, c’était même le plus important car nous ne jouons pas le général : il y a trois catégories de voitures et chacune joue son podium : myAudi, Partenaires et Extra. Notre objectif du coup, c’est bien la victoire en Extra ! On avait dit de ne pas se prendre au jeu ? Raté. Du beau travail d’équipe en tout cas !

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Lendemain matin, deuxième course. On part en ordre inversé de l’ordre d’arrivée de la première… et je suis encore déclaré volontaire pour prendre le départ ! Damn it, il va falloir remettre ça alors que j’ai bien la tête dans le cul. Concentration, bon appui sur la pédale des gaz au passage au vert et je peux me décaler à droite, sur la trajectoire intérieur de la Dunlop, de quoi voir les autres s’entasser et se gêner sans l’être moi-même et surtout sans me faire harponner au moment de braquer à gauche. Mission accomplie, on respire et c’est aussi bien plus simple de jour, tellement plus simple que certains oublient la prudence du soir précédent pour partir le couteau entre les dents. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour voir apparaître les premiers bobos sur les voitures et les déclenchements d’AFU et d’ESC dans toutes les courbes. Conduire sale, ça marche avec des béquilles électroniques, mais ça reste « conduire sale ».

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De notre côté, on s’attache à respecter la voiture et ça marche pas trop mal jusqu’à ce qu’une voiture sorte en plein milieu de la chicane Dunlop. Safety car. Rentrer aux stands ? La radio ne me dit rien, j’hésite. Je repars pour un tour et me retrouve bloqué derrière la 310 qui applique un peu trop bien la consigne de « rouler doucement » : il est à l’arrêt ou presque. On a perdu la course là, je crois, sur ma connerie. Je rentre au suivant, j’essaie d’attaquer fort ensuite mais le mal est fait, on a perdu masse de temps. Heureusement, les copains vont enchaîner les bons relais jusqu’au bout et Antoine nous fera même le plaisir de dépasser la 290 sur l’avant-dernier ou le dernier tour pour le gain de la seconde place après un relais de folie, constant et rapide ! N’empêche, la 300 de la team Media nous a pris une victoire et le point d’écart qui va avec. Fait chier. C’est la course et à l’avenir, je saurai qu’il faut faire comme à la TV : qui dit safety-car dit pit-stop. N’empêche, on est contents parce qu’on est toujours premiers dans la catégorie Extra mais avec une belle double alerte : les Media se sont sortis les doigts et les Dunlop ont fait une course splendide également ! En revanche, bon coup de poker côté essence aussi : on termine tout pile sur la réserve… C’est la course !

Dernière course. La fatigue commence à se faire sentir. C’est Thomas qui prend le départ derrière l’Audi R8 et toujours au milieu de la meute ! Tout se passe bien, la météo en revanche fait des siennes avec une alternance d’averses et de phases sèches pendant lesquelles la piste change et les trajectoires avec. Certains virages se prennent en trajectoire sèche, d’autres comme le Chemin aux Bœufs sont toujours à l’état de patinoire. Les visages sont un peu marqués, les voitures aussi, on a tous un peu de mal à s’en tirer et à sentir la voiture qui commence à balancer pas mal de hot judder dans la pédale de frein, vibre vibre vibre, pas facile de trouver le feeling j’avoue et je pars pour mes 45 minutes de relai avec certes le couteau entre les dents mais une consigne claire de Steven : économiser les freins pour que Antoine, sur le dernier relai, puisse y aller franchement ! Sauf que je n’y arrive pas, à trouver le feeling et la concentration, à augmenter le rythme, c’est pire que sur le vrai mouillé où pour le coup, j’arrive à trouver mes marques.

Cela rentre petit à petit mais le chrono ne suit pas vraiment ! Pas moyen de recoller à Dunlop, encore moins à Media. Merde, merde, merde. La 17 tente un freinage suicide à l’intérieur, à l’entrée du S du Garage Bleu. La trajectoire, c’est celle du mouillé et je suis dessus. J’ai à peine le temps de me dire qu’il est en train de faire une connerie que je contrebraque en prévoyant le choc qui arrive sous la forme d’un éclair gris dans mon rétroviseur. C’est marrant, ce gros bonk qui fait valser le crâne et le HANS (ouais, on avait des HANS) mais je tombe un rapport et remets les gaz. La voiture va-t-elle droit ? Oui. Elle freine ? Oui. Je ne rentre pas au stand et prend le risque de devoir faire un tour mais le feeling est bon. Pas de bobo si ce n’est un peu de carrosserie et le pneu intact aussi, gros coup de chance car c’est bien ma roue arrière-droite qui a arraché un bout de pare-choc à la voiture en perdition. Ouf. Je termine mon relais, on me retire de la voiture, je n’en pouvais plus, je n’arrivais plus à grand chose.

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Les autres auront fait tout leur possible, Antoine en tête, mais ça n’aura pas suffi. Cette dernière course se termine en 3ème position. De quoi assurer notre seconde place au général mais pas de quoi conserver la première place qui revient à la team Media. Tant pis, la victoire des Blogueurs sur la Presse, ce sera pour une autre fois ! Il faut rendre à César ce qui lui appartient et repartir nous entraîner, encore et encore, sans lunettes de soleil ! Trêve de boutade sur le sempiternel combat fabulé que celui des Blogueurs et de la Presse car il est une chose qui efface tous les comportements et frustrations : on est montés sur le Podium du Mans. Oui, le vrai, le seul, l’unique.

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On est là comme des grands, un brin émus, tous sourires, avec en tête les héros du Mans, les vivants mais aussi ceux qui sont partis et j’ai ce flash soudain en montant là-haut : je me souviens du silence assourdissant qui a envahi cette même esplanade, noire de monde, en 2013, des larmes qui sont montées dans de nombreux yeux. On a joué aux fous pendant 9 heures, on s’est rasé les fesses et les ailes, on a fait des inter’ et des exter’ à chaque tour, on a glissé et entendu le grszzt grszzt de l’ESC, on avait presque oublié que le sport automobile est une activité dangereuse et c’est finalement en montant sur ce podium qu’on pense à Allan Simonsen ou encore à l’un des pères de Signature et figure majeure de Oreca, Michel Raffaelli et à tous les autres qui sont partis, en bien trop grand nombre, en 2015.

L’Audi Endurance Experience se termine sur cette note d’affection et de plaisir mêlés, d’émotion et de conscience d’avoir vécu un truc incroyable et inoubliable, l’essence de la course automobile avec ce qu’il faut de stratégie, de travail d’équipe, de partage entre équipiers et team manager. L’Audi Endurance Experience, c’est aussi le travail pharaonique des équipes Audi et Oreca, au top de l’organisation et de la bonne ambiance générale mais sans jamais oublier la base : la sécurité et le bon déroulé des choses.

Chapeau bas, messieurs mes équipiers, pour cette aventure vécue ensemble. Chapeau bas aussi à toi Steven, qui nous a supportés et aidés à chaque instant. Chapeau bas bien sûr à nos concurrents et enfin chapeau bas à vous, Frédéric et Dominique et à toutes vos équipes qui ont géré de mains de maître cet évènement Audi.

Chapeau toujours plus bas, pour finir, à Audi et Audi France justement, pour cette invitation d’une part (merci Sabrina, Laura & Florian !) mais aussi et surtout pour l’organisation renouvelée de cet évènement dément et décidément incontournable.

Ce rêve de gosse là vous appartient et je vous en remercie, toutes et tous.