La Cité des Hommes

 « Numa favela um dia… » L’histoire commence tendrement, elle esquisse doucement les contours et les traits d’une amitié entre deux jeunes hommes dont les 18 ans approchent.
La vie les a déjà malmenés, l’un adolescent et père, l’autre à la recherche de son père, tous deux idéalisent cette icône absente dans leur existence.
Ces deux compères vivent « no morro », c'est à dire dans une favela au Brésil. Guerre entre gangs, déboires familiaux, ruptures, pauvreté … rien ne semble pouvoir les séparer.
Tiraillés entre la recherche d’un passé, d’une vérité et d’un but, Wallace et Acerola vont devoir choisir leur camp.

Ce film fait suite à « la Cité de Dieu », que je n’ai pas vu mais qui m’a été grandement conseillé.  Cidade dos homens m’a beaucoup touché, par la sincérité du jeu des acteurs, par la dénonciation de la violence et de la vie dans les favelas. Mais aussi et surtout par sa qualité d’image, les jeux de superpositions, d’oppositions, et tous les détails que seules les images peuvent apporter.

Il pourrait se classer dans les « films d’auteur », pas pour le côté « chiant », mais plutôt pour le côté artistique du film. Cela faisait bien longtemps qu’un film ne m’avait tant touché. Un seul conseil : ruez-vous c’est surement sa dernière semaine sur les écrans !