Il est des mots …

Il est des mots … comme ça … qui frappent là où ça fait mal, qui appuient précisément là où on les attend, sans toutefois vouloir leur présence. On sait qu'ils vont être là, indélébiles, insoutenables, terrifiants de réalité, de confirmation de cette putain de triste réalité. On a beau se préparer en cette belle journée du dimanche 6 Mai 2007 au moment d'arriver à l'endroit concerné, et finalement on arrive à ça :
 
Didier Gaillot
1946 – 2007
     
Une jolie dalle toute en vagues, une stèle avec de belles gravures, le tout dans un granit qui sied à merveille; et des fleurs qui refusent de mourir depuis bientôt 3 mois; mais il y a cette dureté des mots, insoutenable, on ne peut rester plus longtemps, c'est trop dur.
 
Et finalement c'est à nous de dire : … putain, ce que tu nous manques …