A l’impossible …

Nul n'est tenu … mais il y en a toujours pour essayer de repousser leurs limites, ou les limites de manière générale … 
 
Voilà une introduction bien grandiloquente pour tenter de couvrir notre absence d'hier soir et donc la non-rédaction d'un article quelque peu plus construit. Il faut dire que c'est complètement de la faute de Spike, son nhomme et son petit bonhomme (tous plus adorables les uns que les autres), qui nous a lâchement invités à boire un verre + papoter + parler geekeries + parler boucles d'oreilles + finalement manger + on est rentrés à 23h30 chez nous !
Le temps ensuite de tester dignement les jeux qu'ils nous ont prêtés … Voilà. Vous n'avez pas d'article sur la "gastronomie" norvégienne. Ce sera chose faite demain ! Je le promets.
 
Mais bref, revenons-en à la petite réflexion du jour : quelles sont les limites d'un homme … à partir de quand quelqu'un peut-il être considéré comme normal et non pas handicapé … peut-on dénier à quelqu'un le droit de participer à une compétition en vertu d'un règlement sans aucune sensibilité ?
 
Ces questions viennent en réaction à cet article où l'on apprend qu'Oscar Pistorius … un coureur sudaf de 21 ans et ayant toujours vécu avec les membres inférieurs amputés au niveau du genou … s'est vu refuser le droit de participer au J.O. de Pekin aux côtés des valides.
C'est "logique" si l'on s'en tient au règlement qui interdit toute "aide mécanique" … Toutefois, quel symbôle ce serait, quelle reconnaissance … (désolé Mamzelle pour l'emploi de ce mot … )
 
Un handicapé au milieu des valides … Interdit.
Et pourtant des valides jouent au basket handisport aux côtés des handicapés. Contradiction.
Terrible connotation d'infériorité.
 
Typiquement humain ?
 
Autoriser cet athlète à courir avec ses semblables, ce serait un élément supplémentaire pour faire comprendre à tout le monde que les personnes handicapées sont avant tout des personnes normales, avec leurs défauts, leurs qualités, mais pas toujours amoindris ou inaptes à participer à telle ou telle activité.
Surtout s'ils en ont la capacité … ce dont on ne doute pas en voyant les temps obtenus par Pistorius … certes inférieurs aux temps des valides, mais diablement proches
Comme il le dit lui-même : "Etre handicapé, pour moi, cela signifie qu'il y a quelque chose que je ne peux pas faire. Or il n'y a rien que je ne puisse faire." 
 
Voir une telle détermination chez ce "gamin" … ça me laisse pantois. Comment réagirais-je si d'aventure je me retrouvais amputé moi aussi ? Que ferais-je ?
Qui n'a pas cotoyé de personne handicapée ne sait pas quel combat cela représente d'avoir une vie "normale" … Ces volontés sont dignes du plus grand respect, et ne devraient pas se voir froidement rapportées à un point de règlement
 
Typiquement humain ?